Citations sur La nuit du Jabberwock (Drôle de Sabbat) (15)
Lire un livre, c'est presque aussi passionnant que d'écouter parler l'homme qui l'a écrit. C'est encore meilleur, dans un sens, parce qu'on n'a pas besoin d'être poli avec lui. On peut le faire taire quand on le veut en fermant le livre et en en prenant un autre. Et l'on peut ôter ses souliers et mettre les pieds sur la table.
Une des illusions les plus graves de l'esprit humain est de croire que les choses peuvent être classées entre ce qui est important et ce qui ne l'est pas. Comment savoir si un fait donné est important ou non si l'on n'en connait pas tous les éléments ? Et personne ne sait jamais tout sur quoi que ce soit.
Et quand on a passé la cinquantaine, tant de gens que l’on a connus sont morts que les fantômes, si tant est qu’ils existent, ne sont pas tous des inconnus.
Dans mon rêve, j'étais debout au milieu d'Oak Street, par une nuit noire. Les réverbères étaient éteints; seul un clair de lune pâle scintillait sur l'énorme épée que je faisais tournoyer au-dessus de ma tête tandis que le Jabberwock rampait vers moi.
Je savais enfin que Harvey Andrews ne chercherait plus à faire de fugues.
Il allait avoir un père humain. Bien sûr, je n'attendais pas que Clyde devînt le meilleur client de Smiley. Peut-être ne remettrait-il jamais les pieds dans la taverne. Mais en commandant un verre, un seul, et même si ce n'était que du vin, devant un comptoir, il avait franchi son Rubicon. Il n'était plus parfait.
- Smiley, vous me croyez fou ?
- J'ai toujours pensé que vous étiez dingue, Doc. Mais dingue marrant, quoi.
Je me dis qu'il était vraiment merveilleux d'avoir des amis.
Lire un livre, c'est presque aussi passionnant que d'écouter parler l'homme qui l'a écrit. C'est encore meilleur, dans un sens, parce qu'on n'a pas besoin d'être poli avec lui. On peut le faire taire quand on le veut en fermant le livre et en en prenant un autre. Et l'on peut ôter ses souliers et mettre les pieds sur la table. On peut boire et lire et tout oublier sauf ce qu'on lit;...
Plus on prend de l'âge, moins on a peur des fantômes, que l'on y croit ou non. Et quand on a passé la cinquantaine, tant de gens que l'on a connus sont morts que les fantômes, si tant est qu'ils existent, ne sont pas tous des inconnus. Certains de nos meilleurs amis sont des fantômes, alors pourquoi en aurait-on peur ?
Il était reveneure; les slictueux toves
Sur l'allouinde gyraient et vriblaient;
Tout flivoreux vaguaient les borogoves;
Les verchons fourgus bourniflaient.
Plus on prend de l’âge, moins on a peur des fantômes, que l’on y croit ou pas. Et quand on a passé la cinquantaine, tant de gens que l’on a connus sont morts que les fantômes, si tant est qu’ils existent, ne sont pas tous des inconnus. Certains de nos meilleurs amis sont des fantômes, alors pourquoi en aurait-on peur ? Et dans bien peu d’années, on aura soi-même sauté le pas.