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Critique de fnitter


Space op des années 50.

Dans un univers pot de confiture (tous les mondes sont accessibles en deux coups de cuillère à pot) avec plein de races extraterrestres. L'association entre un bourlingueur de la cinquantaine, son ingénieure et une IA dans un corps de déesse vénézuélienne. Non je ne spoile pas un secret divulgué à la page 32 (texte commencé à 17). Récupérateurs de vieux vaisseaux échoués aux quatre coins de la galaxie.

Le roman est un fixe-up (ensemble de nouvelles mise bout à bout et formant dans cet ordre un roman). L'ensemble tourne autour des sentiments du Capitaine pour l'IA si mignonne, au cours d'aventures avec beaucoup d'interrogations religieuses, spirituelles et sur la place de l'IA.
Cela a l'air complexe et moderne comme ça, (c'est contemporain) mais en fait non, tout le mauvais du Pulp a bien été restitué. Background anémique, personnages inconsistants dont on a fait le tour en trois feuillets et qui tournent en rond englués, figés même dans leur comportement. Comme ce sont des nouvelles, on n'a pas le temps de s'intéresser (éventuellement) à une histoire qu'elle est terminée. Exit la profondeur, les intrigues tordues. C'est trop simple et du coup, c'est trop mou. Pas d'emphase, c'est linéaire et dans le mauvais sens du terme. C'est plat. Impossible de se passionner.

D'accord, c'est la collection Pulps du Belial, mais pourquoi je m'éclate avec Capitaine Flam (qui a été inspiré du Capitaine Futur de E. Hamilton dans la même collection), avec Cobra et sa tête de Bel-Bel et je m'ennuie profondément avec les ferrailleurs du Cosmos ?

Edit de Mai 2020 : Je précise à propos de capitaine Futur... Autant j'aime le dessin animé, autant le texte d'Hamilton est consternant...
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