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Critique de umezzu
Devinette : quel auteur mélange technologie, futurologie et religion dans un thriller en 2017 ?
Réponse : Brown... Dan Brown.
Bon, c'est vrai on aurait pu changer la date en 2000, 2003, 2009 ou 2013, le résultat aurait été identique.
Rien de bien neuf pour le Dan Brown version 2017 : Origine.
Mais il faut reconnaître à Brown un certain talent pour entraîner le lecteur dans une lecture hâtive. le gars sait écrire un thriller.
Un chercheur / inventeur / milliardaire, athéiste convaincu, est assassiné au musée Guggenheim de Bilbao, alors qu'il allait révéler le fruit de ses recherches sur l'origine de l'humanité et son devenir. Et ce sous les yeux de Robert Langdon, ami de longue date du chercheur. le voilà entraîné dans une quête avec Ambra Vidal, la conservatrice du musée, amie du défunt et accessoirement future Reine d'Espagne, pour déterminer quel était cette fameuse découverte, que quelqu'un a manifestement cherché à cacher à tout jamais. le crime est-il lié aux catholiques traditionalistes, à une secte quelconque, voire à la cour d'Espagne, à qui la proximité de Ambra Vidal avec un tel athéiste ne peut que déplaire ?
Sur cette base, Brown va développer tout un tas de théories sur le big bang, l'évolution des espèces, la place de l'homme dans l'évolution, le rôle des religions, l'art moderne, les ordinateurs quantiques et l'intelligence artificielle… Un fourre tout typique de l'auteur.
Les lieux comptent aussi beaucoup avec Brown. Ici, l'Espagne est à l'honneur. Toute personne qui connaît le Guggenheim ou la Sagrada Familia n'appendra rien sur ces monuments (non, non, ne râlez pas, je ne déflore pas le sujet : regardez la couverture). On reste au niveau d'un prospectus publicitaire amélioré, mais la visite est toujours plaisante.
Il faut quand même ne pas être trop regardant sur le contenu du livre pour apprécier le moment de détente que constitue la lecture de ce cinquième tome des aventures du professeur Langdon.
Par exemple, la monarchie espagnole en prend un coup et sa version, sous la plume de Brown, est fort éloignée de toute réalité connue. Mais, pour son public américain, la monarchie parlementaire espagnole doit tenir du trône d'Ottokar en Syldavie...
A l'arrivée, Origine n'est ni bon, ni mauvais, juste un thriller un peu gonflé.
Réponse : Brown... Dan Brown.
Bon, c'est vrai on aurait pu changer la date en 2000, 2003, 2009 ou 2013, le résultat aurait été identique.
Rien de bien neuf pour le Dan Brown version 2017 : Origine.
Mais il faut reconnaître à Brown un certain talent pour entraîner le lecteur dans une lecture hâtive. le gars sait écrire un thriller.
Un chercheur / inventeur / milliardaire, athéiste convaincu, est assassiné au musée Guggenheim de Bilbao, alors qu'il allait révéler le fruit de ses recherches sur l'origine de l'humanité et son devenir. Et ce sous les yeux de Robert Langdon, ami de longue date du chercheur. le voilà entraîné dans une quête avec Ambra Vidal, la conservatrice du musée, amie du défunt et accessoirement future Reine d'Espagne, pour déterminer quel était cette fameuse découverte, que quelqu'un a manifestement cherché à cacher à tout jamais. le crime est-il lié aux catholiques traditionalistes, à une secte quelconque, voire à la cour d'Espagne, à qui la proximité de Ambra Vidal avec un tel athéiste ne peut que déplaire ?
Sur cette base, Brown va développer tout un tas de théories sur le big bang, l'évolution des espèces, la place de l'homme dans l'évolution, le rôle des religions, l'art moderne, les ordinateurs quantiques et l'intelligence artificielle… Un fourre tout typique de l'auteur.
Les lieux comptent aussi beaucoup avec Brown. Ici, l'Espagne est à l'honneur. Toute personne qui connaît le Guggenheim ou la Sagrada Familia n'appendra rien sur ces monuments (non, non, ne râlez pas, je ne déflore pas le sujet : regardez la couverture). On reste au niveau d'un prospectus publicitaire amélioré, mais la visite est toujours plaisante.
Il faut quand même ne pas être trop regardant sur le contenu du livre pour apprécier le moment de détente que constitue la lecture de ce cinquième tome des aventures du professeur Langdon.
Par exemple, la monarchie espagnole en prend un coup et sa version, sous la plume de Brown, est fort éloignée de toute réalité connue. Mais, pour son public américain, la monarchie parlementaire espagnole doit tenir du trône d'Ottokar en Syldavie...
A l'arrivée, Origine n'est ni bon, ni mauvais, juste un thriller un peu gonflé.
