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Critique de CaroGalmard
J'avais été attirée par ce roman comme une mouche par un pot marmelade d'oranges (je me met dans le thème britannique).
J'étais particulièrement curieuse d'en savoir plus sur cette catastrophe minière qui avait bouleversé l'Angleterre et dont avant la série The Crown, les échos n'étaient jamais arrivés jusqu'à moi.
Comme quoi on pioche la culture générale partout...
Ajoutez à cela une histoire de choristes et l'approche du métier de pompes funèbres et le roman a rejoint ma tablette fissa.
Pourtant, je n'en sort pas tout à fait convaincue. Avec l'impression d'avoir mangé une tartine de marmelade, où la taille de la tartine était beaucoup trop grande pour la quantité de marmelade, alors il a fallu étirer l'étirer le pour que tout le morceau de pain soit recouvert.
OK c'est bien fichu, pas trop mal écrit, les personnages sont attachants, mais quand même, les noeuds au cerveau que se fait le héros se trainent en longueur. le scénario vous fait miroiter pendant des chapitres entiers ce qu'il s'est passé le fameux mercredi des Cendres. ça enlève une part de fluidité à l'histoire. Un peu plus de naturel et de subtilité aurait été de bon ton. Je suis un peu sévère, peut-être est-ce du au nombre certain de romans que j'ai lu, mais on dirait un peu un nouvel écrivain à qui on a appris les ficelles du métier et d'un bon scénario et qui les transcrit de manière trop littérale.
Mais tout n'est pas mauvais, au contraire. J'ai vraiment apprécié la grande délicatesse avec laquelle la catastrophe minière avait été abordée. Pas de scènes sensationnelles à outrance. Juste une humanité à la hauteur de la tristesse de la tragédie. J'ai aimé aussi approcher et vivre le métier de ceux qui s'occupent des morts. J'ai un grand respect et une grande tendresse pour ces gens qui rendent les derniers moments entre un mort et ses proches plus doux, plus beaux, et moins douloureux. C'est aussi beau de donner la vie que d'accompagner dans la mort.
Et j'ai beaucoup aimé aussi la partie à Cambridge, qui n'est pas sans rappeler un peu Les Choristes. J'ai écouté le Miserere et Myfanwy à la suite de la lecture, et je suis ravie de ces découvertes musicales. Comme quoi on pioche la culture générale partout...
Alors faut-il le lire ? Je dirais oui. C'est un premier roman. J'ai bon espoir que les petites maladresses d'écriture de celui-ci soient résolues dans le suivant. Que je lirai avec grand plaisir.
J'étais particulièrement curieuse d'en savoir plus sur cette catastrophe minière qui avait bouleversé l'Angleterre et dont avant la série The Crown, les échos n'étaient jamais arrivés jusqu'à moi.
Comme quoi on pioche la culture générale partout...
Ajoutez à cela une histoire de choristes et l'approche du métier de pompes funèbres et le roman a rejoint ma tablette fissa.
Pourtant, je n'en sort pas tout à fait convaincue. Avec l'impression d'avoir mangé une tartine de marmelade, où la taille de la tartine était beaucoup trop grande pour la quantité de marmelade, alors il a fallu étirer l'étirer le pour que tout le morceau de pain soit recouvert.
OK c'est bien fichu, pas trop mal écrit, les personnages sont attachants, mais quand même, les noeuds au cerveau que se fait le héros se trainent en longueur. le scénario vous fait miroiter pendant des chapitres entiers ce qu'il s'est passé le fameux mercredi des Cendres. ça enlève une part de fluidité à l'histoire. Un peu plus de naturel et de subtilité aurait été de bon ton. Je suis un peu sévère, peut-être est-ce du au nombre certain de romans que j'ai lu, mais on dirait un peu un nouvel écrivain à qui on a appris les ficelles du métier et d'un bon scénario et qui les transcrit de manière trop littérale.
Mais tout n'est pas mauvais, au contraire. J'ai vraiment apprécié la grande délicatesse avec laquelle la catastrophe minière avait été abordée. Pas de scènes sensationnelles à outrance. Juste une humanité à la hauteur de la tristesse de la tragédie. J'ai aimé aussi approcher et vivre le métier de ceux qui s'occupent des morts. J'ai un grand respect et une grande tendresse pour ces gens qui rendent les derniers moments entre un mort et ses proches plus doux, plus beaux, et moins douloureux. C'est aussi beau de donner la vie que d'accompagner dans la mort.
Et j'ai beaucoup aimé aussi la partie à Cambridge, qui n'est pas sans rappeler un peu Les Choristes. J'ai écouté le Miserere et Myfanwy à la suite de la lecture, et je suis ravie de ces découvertes musicales. Comme quoi on pioche la culture générale partout...
Alors faut-il le lire ? Je dirais oui. C'est un premier roman. J'ai bon espoir que les petites maladresses d'écriture de celui-ci soient résolues dans le suivant. Que je lirai avec grand plaisir.
