AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Renod


Bon, je n'avais pas lu vos critiques sur ce livre et du coup, ça a été une très bonne surprise. Oui, je sais, vous avez la susceptibilité qui vous irrite mais c'est juste que je m'attendais à un polar un poil plus classique, froid comme la poignée de main d'un prêtre octogénaire, glauque comme un dimanche soir dans une rue populeuse mais désertée de Cork, battue par une pluie glacée. Dès la première page, j'ai trouvé « Delirium tremens »
Désopilant,
Touchant,
Enivrant.

Là, c'est le moment où je tente de vous parler du roman avec ma maladresse habituelle alors que tant de choses justes ont déjà été écrites et publiées. Mais bon, c'est ce je fais toujours et avec l'aide de mes chères amies, votre précipitation ou votre distraction, vous ne vous rendrez compte de rien.

Pour commencer, je dirais que j'éprouve de la sympathie pour Jack Taylor. J'avoue avoir de l'affection pour les Irlandais et les alcooliques. Il faut dire qu'il y en a plein dans ma famille. Des alcooliques, pas des Irlandais. Nous avons déjà notre croix à porter… Une branche bretonne… Vous vous demandez si nos alcooliques ne seraient pas tous les fruits trop verts et trop mûrs de cette même branche ? Eh bien, vous n'êtes pas loin de la vérité.

.µ => ça ne veut rien dire, c'est simplement le chat qui vient de marcher sur le clavier. le voilà devant l'écran, il masque la moitié de la page de mon traitement de texte. Je décline donc d'avance toute responsabilité pour les propos, fautes ou incohérences qui suivront.)

Revenons-en à nos moutons, euh à nos… Bretons… Que diable viennent-ils faire ici ? Pourquoi s'immiscent-ils dans cette discussion entre littérateurs. Ah oui, ça me revient, mon copain Jack et ses bouteilles.

Jack est un détective approximatif qui reçoit ses clients au fond d'un pub éclectique. On y sert du café « avec une dose de brandy dedans, pour tuer l'amertume. » et bien sûr, de la Guinness. Oui, je sais, la Guiness. Les pauvres, ils ne boivent pas de bières belges. Alors que nous, maudits Français, on ne sait pas la produire, mais on sait l'apprécier. Nous sommes prêts à traverser Quiévrain, ou pire, l'Ardenne, pour remplir nos coffres de bons produits. Pourquoi Dieu a-t-il tout offert aux Belges (sans rien laisser aux Bretons) ? Et pourquoi a-t-il fait les chats si opaques ?

Ô vous qui êtes si pertinents, vous aurez compris que je cherche à vous parler de tout sauf du livre. J'ai pris mon plaisir, j'ai fait en sorte de ne pas gâcher le vôtre. C'est ce que je sors habituellement aux femmes… Enfin, je l'ai plus pensé que dit, j'étais surtout gêné…

Et dire que demain après-midi je serai dans le Morbihan. Heureusement que les Bretons n'utilisent leurs rares moments de sobriété à lire, sans quoi je serais mal….

Si vous avez aimé le ton de cette critique, si vous n'avez pas déjà cliqué avec acharnement sur « signaler ce contenu », je vous conseille de lire les aventures de Jack Taylor et de boire de la bière (belge, cela va de soit).
Commenter  J’apprécie          283



Ont apprécié cette critique (27)voir plus




{* *}