AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Détective Jack Taylor tome 1 sur 9

Jean Esch (Traducteur)
EAN : 9782070320912
384 pages
Gallimard (08/06/2006)
3.82/5   215 notes
Résumé :
Il n'y a pas de détectives privés en Irlande. Les habitants ne le supporteraient pas. Le concept frôle de trop près l'image haïe du mouchard. Jack Taylor le sait. Viré pour avoir écrasé sciemment son poing sur le visage d'un ministre, cet ancien flic a gardé sa veste de fonction et s'est installé dans un pub de Galway. Son bureau donne sur le comptoir. Il est chez lui, règle des broutilles, sirote des cafés noyés au brandy et les oublie à l'aide de Guinness. Il est ... >Voir plus
Que lire après Delirium tremensVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (47) Voir plus Ajouter une critique
3,82

sur 215 notes
5
14 avis
4
21 avis
3
5 avis
2
6 avis
1
0 avis
J'étais impatient et curieux à l'idée de m'initier aux polars irlandais, la découverte de Ken Bruen, auteur apprécié, arrive au bon moment.
Un auteur irlandais, un vrai ! Un contexte irlandais, le fait de retrouver la petite ville de Galway qui fut mon premier contact en 1989 avec ce pays m'a évoqué un peu de nostalgie, et de nostalgie , il en sera question dans cette histoire, car comme partout, les traditions se perdent...
Autant le dire tout de suite, j'ai été positivement surpris par le parti pris narratif, je n'ai jamais rencontré de découpages de chapitres de ce type, comme quoi, on peut encore et toujours être étonné, c'est bluffant.
Les chapitres sont composés de séquences d'une à deux pages, un dialogue, une réflexion, une rencontre, une observation, une citation... Il est impossible de concevoir quelque ennui que ce soit tant notre attention est sollicitée à chaque page. Pour ma part, je n'ai jamais lu dans un livre autant de citations littéraires concernant des polars ou romans noirs, autant de références à des musiciens méconnus des années 70/80, il faut dire que Jack Taylor, notre détective est féru de littérature et nostalgique d'une certaine époque...
En fait, ce qui est addictif dans cette lecture tient avant tout dans cette immersion permanente dans la culture irlandaise, ce qui se dit ou ne se dit pas et comment le dire ou pas, ce qui se fait ou ne se fait pas, les irlandais sont des taiseux, durs au mal, c'est ici parfaitement exprimé, situations à l'appui.
Je me suis régalé de tous ces dialogues, il n'y a pas de doute, on est en Irlande et nulle part ailleurs, ces gens sont vraiment à part.
Le paradoxe, c'est que ce roman n'a pour ainsi dire pas de scénario, et on s'en fout, tenter de suivre dans ses errements, Jack Taylor, alcoolique patenté et ancien membre de la Guarda, étant déjà une intrigue en soit.
Quand une mère qui ne croit pas au suicide de sa fille de seize ans lui demande d'enquêter, Jack Taylor se voit confronté à de sérieuses difficultés, la première phrase du roman prend alors tout son sens :
"Il n'y a pas de détectives privés en Irlande. Les habitants ne le supporteraient pas".
Commenter  J’apprécie          9615
Bam ! Je claque la porte. Une urgence sérieuse. Je descends en quatrième vitesse, les escaliers en bois craquent sous mon poids. Je m'essouffle, mais c'est le lot de toute urgence dans ce métier. le ciel est noir, des tonneaux de nuages prêt à déverser ses hectolitres de pluie glacée. Peu importe, de toute façon, la pluie, une vieille habitude dans ces ruelles de Galway qui sentent aussi bon la pisse que la gerbe de Guinness. Mais je ne suis pas là pour jouer les touristes, je l'ai déjà dit, l'urgence urgente, comme lorsque ta vessie est pleine à craquer et que devant le seul lampadaire de la rue une mémère fait pisser son clébard fripé. Les néons d'un bar ne prennent même plus la peine de clignoter, usés par le temps et le vent. Je m'engouffre, l'imperméable du privé trempé, le regard triste d'un chien mouillé, dans l'antre sombre. Je jette un regard, genre mauvais, au barman, un dénommé Rufus, qui m'apporte avec toute la nonchalance qui sied à un barman, ma pinte de Guinness tapissée de sa mousse crémeuse, et un shot de Jameson, pour réchauffer mes vieux os, fourbus par le temps, mouillé et séculaire. J'allais être en manque, un irlandais sans sa pinte manquerait cruellement de classe. L'urgence s'efface quand je trempe mes lèvres.

Le lieu, sous une pénombre à peine travaillée, devient un bouge de la solitude. Je me sens las, la bière à la main. Une musique au fond. A droite, les toilettes. A une table, le regard perdu, le rimmel coulé, une blonde devant sa bière brune. le pub en milieu de matinée est le repaire des gens perdus. Pas de chaleur humaine, on y va pour sentir la solitude, celle du pauvre type alcoolique ou celle de la femme battue par son mari. le rimmel qui coule n'est que le masque des larmes d'une vie. Je m'avance pour m'asseoir à sa table. Ma route dévie au dernier moment vers la porte de sortie. Pas d'humeur à l'accabler de la tristesse d'un type ruisselant de pluie et de dégoût. Les gens tristes ne se mêlent pas aux autres, la tristesse étant une maladie d'une contagion fulgurante. de toute façon, j'ai une autre affaire. le genre d'affaire qui nécessite de me replonger dans un autre pub, encore plus vieux, encore plus sombre, encore plus triste, le genre à servir de la Guinness sans qu'on ait besoin de demander, parce que le barman connait son métier, ses remèdes contre la mélancolie d'un type comme moi. D'ailleurs, je ne me souviens même plus pourquoi j'ai été engagé. Retrouver un tueur ou une nana, l'assassin d'une nana ou son violeur, ou le mari de cette nana qui la prend pour un punching-ball et à qui je dois lui faire passer un message, du genre coup de batte dans les couilles, si tu me suis… Ou une mère qui pleure le suicide de sa fille qui ne s'est pas noyée « seule ». Sauf que je m'en fous un peu, je traine dans les pubs, toujours plus esseulés. D'ailleurs, je l'ai toujours dit, je ne suis pas Jack Taylor pour ses enquêtes, mais pour ses délires alcoolisés, ses vues solitaires dans les bouges de Galway, ses références littéraires, et surtout ses pintes de Guinness et de Murphy's Draught qui coulent à flot, comme toute bonne littérature irlandaise.

Face au comptoir, il y a ce grand miroir que je ne peux regarder. Voir cette sombre face qui m'anime est d'un dégoût total. Même si par le truchement de ses reflets, je découvre cette brune, aussi brune que les parfums roux de l'Irlande. J'ai préféré fuir. J'ai lu Jack Taylor et je me suis noyé dans l'âme de la Guinness, sombrant dans la poussière de ma putain de vie.
Commenter  J’apprécie          555
"En réalité, le temps ne passe pas. C'est nous qui passons. Je ne sais pas pourquoi, mais je crois que c'est une des choses les plus tristes que j'aie jamais apprises. Tout ce que j'ai appris, ça a toujours été à mes dépends."
Du grand Jack Taylor!

Délirium tremens : la première enquête de Jack Taylor:

Un scénario simple mais efficace :

Jack Taylor, la cinquantaine bien sonnée, ancien Guarda (flic) irlandais de Galway au caractère bien trempé, viré pour alcoolisme et voit de fait, s'est reconverti en détective privé. A la demande d' une mère qui ne croie pas au sucide de sa fille de seize ans, retrouvée noyée, il rouvre l'enquête. Ce qui ne plait pas au surintendant Clancy et d'anciens flics qui lui en font voir de toutes les couleurs . Aidé de ses proches, Catherine B, une chanteuse gothique, Sutton, un artiste schizo, Pradaig le chef des clodos et de Sean le Barman , Jack soupçonne un certain Planter, un riche salopard...

Un personnage à la personnalité complexe :
Jack Taylor est un détective privé à la fois alcoolique, sombre, cynique et un bibliophile amoureux des livres et des bons mots d'esprit. L'homme est robuste mais également fragile. Des fêlures dues à son enfance. Il déteste sa mère, spécialiste en démolition, qui est à l'origine de son manque de confiance "tu n'arrivera jamais à rien, comme ton père". En revanche, Il adulait son père qui lui a donné le gout des livres. Ce dernier finit sa vie misérablement comme un sans abri. Jake déteste plus que tout l'injustice et l'arrogance de cette société irlandaise qui dénigre les plus faibles . Il a de l'empathie et de la sympathie pour les laissés-pour- compte de la société.

Un livre nostalgique sur le temps qui passe...
Le Galway d'avant n'existe plus, hormis un bar qui reste suspendu dans le temps mais même le barman, père par substitution, va finir par disparaitre (de mort brutale). Il se prends des "revers" avec les jeunes femmes qui le traitent de "vieux". Il se remémore la période passée qui était une époque simple, moins compliquée ( pas de téléphones portables). Jack encaisse mais traine son mal être de bar en bar à écumer des guiness plus ou moins crémeuses et son mal de vivre. Il se trouve face à la spirale infernale de son existence : problème d'alcool, addiction, fixation sur la mort depuis la mort de son père.

Un livre truffé de listes à la façon de Nick Hornby :
Les auteurs favoris : Goodis, Robin Cook II, Walter Mosley, Newton Thornburg, Elmore LEonard ), les films fétiches (Paris Texas, Sunset boulevard, Assurance sur la mort, cutter's way, les guerriers de l'enfer) les références musicales (Joy Division, Specials...).

Un récit écrit à la première personne

Un style incisif, des répliques acerbes, des citations à la pelle, des chapitres et des phrases courtes donnent du rythme au roman qui se descend à la vitesse d'un geyser de guiness

Un très bon roman noir et amer, critique sans concession de cette Irlande en crise morale, qui étanche notre soif de lecteurs

Et la première apparition de Jake Taylor, privé irlandais atypique et addictif qu'il ne faut pas pousser dans les orties!
Commenter  J’apprécie          371
On ne présente plus Ken Bruen et son personnage le plus célèbre, le détective Jack Taylor.
Jack, qui est le narrateur de ses aventures, nous dresse son portrait sans aucune concession. Il nous emmène au plus profond de son âme et surtout au fond des verres de Guinness et autres alcools à sa disposition… Car clairement, même s'il est engagé par une femme pour rechercher la vérité au sujet de sa fille décédée et vraisemblablement suicidée, nous allons surtout suivre Jack dans les différents pubs de Galway,( surtout ceux où il n'est pas interdit de séjour) et aussi dans tous ses excès. Car Jack n'arrive pas à s'imposer des limites dans sa consommation avec les conséquences que l'on peut prévoir. Pour lui, se réveiller sans gueule de bois relève d l'exploit, voire carrément de l'utopie il faut le dire…. Et il ne nous épargne aucun détail ragoutant quand il s'agit de décrire certains de ses réveils…
Un roman aussi sombre que la Guinness ou la Murphy d'ailleurs, avec un personnage attachant, car oui, ce livre, malgré son titre, a un gout de revenez-y.
Je ne connais pas encore Galway, ayant visité pour l'instant que l'Irlande coté est, mais il est sûr et certain que lorsque mon prochain voyage dans ce pays que j'aime beaucoup sera à l'ordre du jour, je me baladerais à travers les ruelles de Galway à la recherche du pub où je pourrais croiser un certain détective prénommé Jack Taylor…


Challenge Multi-Défis 2021
Challenge Mauvais Genres 2021
Challenge Séries 2021
Commenter  J’apprécie          420
Bon, je n'avais pas lu vos critiques sur ce livre et du coup, ça a été une très bonne surprise. Oui, je sais, vous avez la susceptibilité qui vous irrite mais c'est juste que je m'attendais à un polar un poil plus classique, froid comme la poignée de main d'un prêtre octogénaire, glauque comme un dimanche soir dans une rue populeuse mais désertée de Cork, battue par une pluie glacée. Dès la première page, j'ai trouvé « Delirium tremens »
Désopilant,
Touchant,
Enivrant.

Là, c'est le moment où je tente de vous parler du roman avec ma maladresse habituelle alors que tant de choses justes ont déjà été écrites et publiées. Mais bon, c'est ce je fais toujours et avec l'aide de mes chères amies, votre précipitation ou votre distraction, vous ne vous rendrez compte de rien.

Pour commencer, je dirais que j'éprouve de la sympathie pour Jack Taylor. J'avoue avoir de l'affection pour les Irlandais et les alcooliques. Il faut dire qu'il y en a plein dans ma famille. Des alcooliques, pas des Irlandais. Nous avons déjà notre croix à porter… Une branche bretonne… Vous vous demandez si nos alcooliques ne seraient pas tous les fruits trop verts et trop mûrs de cette même branche ? Eh bien, vous n'êtes pas loin de la vérité.

.µ => ça ne veut rien dire, c'est simplement le chat qui vient de marcher sur le clavier. le voilà devant l'écran, il masque la moitié de la page de mon traitement de texte. Je décline donc d'avance toute responsabilité pour les propos, fautes ou incohérences qui suivront.)

Revenons-en à nos moutons, euh à nos… Bretons… Que diable viennent-ils faire ici ? Pourquoi s'immiscent-ils dans cette discussion entre littérateurs. Ah oui, ça me revient, mon copain Jack et ses bouteilles.

Jack est un détective approximatif qui reçoit ses clients au fond d'un pub éclectique. On y sert du café « avec une dose de brandy dedans, pour tuer l'amertume. » et bien sûr, de la Guinness. Oui, je sais, la Guiness. Les pauvres, ils ne boivent pas de bières belges. Alors que nous, maudits Français, on ne sait pas la produire, mais on sait l'apprécier. Nous sommes prêts à traverser Quiévrain, ou pire, l'Ardenne, pour remplir nos coffres de bons produits. Pourquoi Dieu a-t-il tout offert aux Belges (sans rien laisser aux Bretons) ? Et pourquoi a-t-il fait les chats si opaques ?

Ô vous qui êtes si pertinents, vous aurez compris que je cherche à vous parler de tout sauf du livre. J'ai pris mon plaisir, j'ai fait en sorte de ne pas gâcher le vôtre. C'est ce que je sors habituellement aux femmes… Enfin, je l'ai plus pensé que dit, j'étais surtout gêné…

Et dire que demain après-midi je serai dans le Morbihan. Heureusement que les Bretons n'utilisent leurs rares moments de sobriété à lire, sans quoi je serais mal….

Si vous avez aimé le ton de cette critique, si vous n'avez pas déjà cliqué avec acharnement sur « signaler ce contenu », je vous conseille de lire les aventures de Jack Taylor et de boire de la bière (belge, cela va de soit).
Commenter  J’apprécie          283

Citations et extraits (114) Voir plus Ajouter une citation
En réalité, le temps ne passe pas. C'est nous qui passons. Je ne sais pas pourquoi, mais je crois que c'est une des choses les plus tristes que j'aie jamais apprises. Tout ce que j'ai appris, ça a toujours été à mes dépens.
Le plus grand défaut d'un alcoolique, c'est son refus absolu de tirer les leçons du passé.
Le mien m'avait appris que si je buvais, le chaos s'installait. Je ne me faisais plus aucune illusion. Pourtant, j'aurais donné n'importe quoi pour dévisser le bouchon d'une bouteille de scotch et me relaxer. Ou même pour une abondance de pintes. Je fermais les yeux et je voyais une table. En bois, évidemment. Et des dizaines de Guinness crémeuses alignées pour me saluer. Ahhh, la perfection.
Commenter  J’apprécie          282
Un samedi soir/dimanche matin mémorable, on avait picolé longuement et sérieusement dans une bar clandestin des Lower Falls. Le parfum palpable de danger et de poudre à fusil ne faisait qu'accentuer l'effet de l'alcool. Je vous jure qu'on sentait le goût de la cordite dans les pintes. Le visage de Sutton rayonnait ; il dit :
- C'est ça, le truc, mon gars. On peut pas faire mieux.
[...] Éclusant des pintes crémeuses accompagnées de petits verres dorés de Bushmill, Sutton se pencha vers moi, la sueur coulait sur son visage, et il dit :
- C'est pas ça, le vrai truc, Jack ?
- C'est super chouette.
- Tu sais ce qui serait le pied ?
- Je t'écoute.
- Tuer un salopard.
- Hein ?
- Ouais... juste pour liquider un connard.
- Hein ?
Il se recula, me pinça l'épaule et dit :
- Je déconne... Faut que tu te détentes, Jack.
Commenter  J’apprécie          210
Durant mon séjour à Ballinasloe, je pensai à un millier de choses. Déprimantes pour la plupart. Les routes parcourues à l'aveuglette en titubant. Les gens qui avaient été bons avec moi et que j'avais gravement trompés.
Un mépris désinvolte vis-à-vis des sentiments des autres. Oh oui ! J'avais une sacrée dose de culpabilité. Ajoutez-y une pincées de remords et des litres d'apitoiement sur soi, et vous aviez le parfait alcoolique dans toute sa gloire.
Dehors, j'arrivais à supporter ce fardeau en buvant. Je faisais disparaître tous ces problèmes. J'anesthésiais la douleur. Le paradoxe étant que chaque nouvelle anesthésie entraînait de nouveaux dégâts dans son sillage.
Voici venir un zombie, bourré à mort.
Commenter  J’apprécie          151
Je lis. Je lis beaucoup. Entre deux soûleries, je bouquine. Des polars principalement. Récemment, j’avais terminé l’autobiographie de Robin Cook, Mémoire vive.
La classe.
Un grand bonhomme.
Que l’alcool ait fini par le liquider constituait un lien supplémentaire. Au-dessus du miroir de ma salle de bains, j’avais placé son :
L’existence c’est parfois
Ce qu’un artilleur avancé voit
Des lignes ennemies à travers ses jumelles.
Un spectacle lointain et troublant
Qui apparaît soudain de manière nette
Avec une abondance de détails obscènes.
Commenter  J’apprécie          170
— Elle me donnait l’impression d’être meilleur que je le suis.
— C’est une sensation agréable.
— Mais j’ai tout foutu en l’air.
— Pourquoi ?
— Parce que c’est ce que je fais le mieux.
— C’est pas une réponse.
— Je pourrais dire que c’est l’alcool, mais c’est faux. Il y a un bouton autodestruction en moi. J’y reviens sans cesse.
— Tu peux changer.
— Je ne suis pas sûr d’en avoir envie.
Commenter  J’apprécie          220

Videos de Ken Bruen (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ken Bruen
Bande-annonce en VF de Blitz (2011), réalisé par Elliott Lester, d'après le roman R&B Blitz de Ken Bruen.
autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (463) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz de la Saint-Patrick

Qui est Saint-Patrick?

Le saint patron de l’Irlande
Le saint-patron des brasseurs

8 questions
251 lecteurs ont répondu
Thèmes : fêtes , irlandais , irlande , bière , barCréer un quiz sur ce livre

{* *}