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Critique de IsaPernot
Plus j'avance dans la série et plus j'ai l'impression que mon affection pour cet univers à la fois cosy et poignant ne cesse de grandir. J'étais particulièrement impatiente de me plonger dans ce troisième tome parce que je trouve la couverture très belle (vous savez l'importance que j'y attache) et parce que Mickaël Brun-Arnaud nous l'a dédicacé, à Typhaine et à moi. Cerise sur le gâteau, l'intrigue se déroule à bord d'un train, et les trains et moi, c'est une grande histoire d'amour (qui risque de se solder par une rupture, vu comme ce mode de transport que j'affectionne tant est en passe de devenir un véritable luxe. Note à moi-même : ne transforme pas cette chronique en réquisitoire contre la SNCF, merci, bisous, merci.) Autant dire que j'étais ravie d'embarquer, en compagnie de nos renards préférés, à bord d'un train à vapeur m'évoquant irrésistiblement le légendaire Orient-Express.
Même si ce sont des circonstances difficiles qui poussent nos héros à voyager (Archibald doit défendre sa réputation d'écrivain mise à mal par une tortue jalouse et Bartholomé veut retrouver ses parents disparus), ils vont en prendre plein les yeux et faire de belles et savoureuses rencontres. (Ce ne serait pas un tome des Mémoires de la forêt si nous n'avions pas droit à des descriptions de goûters alléchants !) Chaque ville-étape regorge de trésors à découvrir, et l'auteur continue d'étoffer son univers avec des personnages hauts en couleur et des lieux inoubliables. Cette partie du récit, chaleureuse et douillette, se déguste comme un chocolat chaud au coin du feu.
En parallèle, Mickaël Brun-Arnaud continue d'apposer sa marque sur la littérature jeunesse en utilisant toute cette douceur pour aborder des sujets difficiles et parler notamment de la mort. Il est beaucoup question du deuil depuis le premier tome, et de la difficulté, parfois l'impossibilité, d'accepter la disparition des êtres aimés. L'auteur apporte à chacune de ses histoires une résolution douce-amère, à l'image de la vie, et c'est tant mieux. Avec la délicatesse qui le caractérise, il juxtapose ce que l'existence peut offrir de plus joyeux avec les pires souffrances qu'elle puisse nous infliger. Il rappelle à quel point, pour ne pas céder au désespoir, il est important de compter les uns sur les autres et de profiter des petits bonheurs. Forcément, j'adhère.
Lien : https://aujourdhui-je-maime...
Même si ce sont des circonstances difficiles qui poussent nos héros à voyager (Archibald doit défendre sa réputation d'écrivain mise à mal par une tortue jalouse et Bartholomé veut retrouver ses parents disparus), ils vont en prendre plein les yeux et faire de belles et savoureuses rencontres. (Ce ne serait pas un tome des Mémoires de la forêt si nous n'avions pas droit à des descriptions de goûters alléchants !) Chaque ville-étape regorge de trésors à découvrir, et l'auteur continue d'étoffer son univers avec des personnages hauts en couleur et des lieux inoubliables. Cette partie du récit, chaleureuse et douillette, se déguste comme un chocolat chaud au coin du feu.
En parallèle, Mickaël Brun-Arnaud continue d'apposer sa marque sur la littérature jeunesse en utilisant toute cette douceur pour aborder des sujets difficiles et parler notamment de la mort. Il est beaucoup question du deuil depuis le premier tome, et de la difficulté, parfois l'impossibilité, d'accepter la disparition des êtres aimés. L'auteur apporte à chacune de ses histoires une résolution douce-amère, à l'image de la vie, et c'est tant mieux. Avec la délicatesse qui le caractérise, il juxtapose ce que l'existence peut offrir de plus joyeux avec les pires souffrances qu'elle puisse nous infliger. Il rappelle à quel point, pour ne pas céder au désespoir, il est important de compter les uns sur les autres et de profiter des petits bonheurs. Forcément, j'adhère.
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