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Critique de Boebis


C'est un bel objet, à n'en pas douter. Papier épais bien luxueux, taille immense, et ce nom qui claque sur la couverture pour tout amateur de littérature jeunesse: Babar.

Mais ne vous y fiez pas: c'est une bouse, une bouse d'éléphant lâchée à Paris, une bouse germanopratine mais rien qu'une bouse. Un dessin fatigué, une inexistante, un livre de trop (un de plus) pour Laurent de Brunhoff qui aurait du raccrocher les crayons depuis longtemps. Il avait plus de 90 ans au moment de sa parution, doit on lui jeter la pierre? Il devait peut être payer un arriéré d'impôts, ou l'école privée suisse de son arrière petite-fille. Rejetons la faute sur son cupide éditeur qui a accepté de publier une telle infamie: Hachette, qui n'a cessé d'exploiter jusqu'à la salissure le personnage de Jean de Brunhoff. Tout Celesteville en pleure. Même Rataxès n'aurait pas osé. Ils ont ont fondu l'or de sa couronne, ils ont vendu ses défenses. Ils ont fait tapiner Babar. La maman de Babar fut tuée par le chasseur des les premières pages de l'Histoire de Babar. Il est grand temps que notre héros préféré la rejoigne au cimetière des éléphants. Nous aurons toujours les chefs d'oeuvre de Jean de Brunhoff pour nous consoler. le Roi est mort, vive le Roi Babar! Quant aux bouses, elles sont très utiles séchées puis brûlée comme combustible. Vu le prix de l'énergie en ce moment, vous savez ce qu'il vous reste à faire.
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