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Critique de Meygisan


Ce tome de la série des adaptations des nouvelles de Conan ne restera pas parmi mes favorites, magré quelques bons points.
Tout d'abord, je n'accroche pas du tout aux graphismes d'Étienne le Roux. Son Conan ressemble trop à un Léonidas ou un Samson et s'éloigne trop de l'idée que je me suis forgé de lui ( syndrome Buscema!). Je ne dis pas que les graphismes sont mauvais, je pense à contrario qu'ils conviennent parfaitement à ce récit médieval fantastique.
Ensuite côté récit, j'ai eu l'impression que l'auteur se devait de faire entrer une histoire trop longue pour être développé en seulement 58 pages. je ne connais pas la nouvelle originale, et ne pourrait donc faire la comparaison, mais j'ai vraiment eu le sentiment de lire un enchaînement d'événements, qui ne devaient leur cohérence qu'à la présence de Conan.
Ce qui est fort dommageable en regard du propos tenu ici. En effet Conan se pose comme défenseur du peuple face à la noblesse et à sa supériorité par naissance, et je ne peux acquiescer en a faveur...
Le point fort est le côté horrifique et surnaturel du récit ( les monstres lovecraftiens, l'implication des sorciers), surnaturel qui, chose rare, se fera l'allié du barbare.
Finalement ce n'est pas la bd que je retiendrai si je veux parler de cette série, même si elle possède quelques atouts...
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