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En adaptant en BD le récit de R.E. Howard intitulé "La Citadelle Écarlate" et daté de 1932, le scénariste Luc Brunschwig et le dessinateur Étienne le Roux livre un travail sérieux et soigné de 58 pages. Les nobles d'Aquilonie enrage que soit arrivé au trône quelqu'un qui ne soit ni de leur sang ni leur rang, et c'est donc tout naturellement que la ploutocratie mondialisée se serre les coudent quand s'allient traîtres intérieurs et ennemis extérieurs. On suit donc en parallèle le coup d'État conservateur du Prince Arpello de Pellia, et le calvaire du Roi Conan, trahi, capturé et emprisonné… mais qui finit par s'évader pour réaliser un contre coup d'État révolutionnaire ! (à moins qu'il ne soit qu'un pion dans la rivalité entre les sorciers Tsotha et Pellias ?)
Né pendant la Grande Dépression de l'entre-deux-guerres, Conan a été conçu par son auteur comme un héros prolétarien bottant le cul des élites corrompues et il ici on le lâche dans un univers médiéval fantastique qui utilise tous les trucs et astuces du cape épée  : bien avant "Le Seigneur des Anneaux" de JRR Tolkien, c'est ici en mélangeant histoire et horreur que naît le genre « Fantasy » ! Alors ce n'est pas le meilleur récit de l'auteur, qui n'est finalement que le prototype de "L'Heure du dragon", mais il tire son épingle du jeu avec son côté lovecraftien qui va bien : les profondeurs de la Citadelle Écarlate s'ouvre sur des abysses remplies de cauchemardesques créatures antédiluviennes, et finalement la rivalité entre le mage « noir » Tsotha et le mage « blanc » Pellias n'est pas très loin de celle des deux sorciers dans "L'Affaire Charles Dexter Ward"… Créatures et sorciers appartiennent à un autre monde dont les humains sont exclus, et c'est par une alliance de circonstance que les forces occultes prêtent ici main forte au Roi Conan dans sa quête de vengeance prenant la forme d'une course contre la montre !
C'est ce côté horrifique que j'ai trouvé un peu trop simple et un peu trop propre. R.E. Howard fait dans le primal et le viscéral pour ne pas dire dans, et là malgré les efforts des auteurs cela reste un peu trop gentil à mon goût car j'en attendais plus… Après les goût et les couleurs, vous savez ce que l'on en dit ^^
Lien : https://www.portesdumultiver..
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Conan le cimmérien est devenu roi d'Aquilonie, seulement cela déplait aux nobles qu'un homme du peuple se soit dressé à la plus haute place. Une conspiration va naitre pour le mettre à bas de son trône.

Un rôle à contre pied pour Conan, loin de l'image de barbare qu'il renvoie souvent. La voilà monarque éclairé et juste, aimé de son peuple et détesté des nobles de droit héréditaire.
Nous sommes dans un univers médiéval et fantastique inspiré des grandes épopées guerrières avec quelques mages pour pimenter le tout.
Le scénario est très classique : une trahison lui fait perdre son trône et le voilà qui lutte pour le reconquérir. Les événements s'enchainent assez simplement, sans grande passion. Les personnages ne sont pas plus creusés que ça. C'est sympa à lire mais c'est vite oublié.
Le dessin est sympa.
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Dans cette nouvelle, Conan est un roi bienveillant depuis une dizaine d'année. Il s'agit de l'Aquilonie dont il avait eu fort à faire contre les Pictes sur la rivière noire (voir tome 3).

Visiblement, il voulait prêter main forte au roi d'Ophir mais ce dernier allié à Koth lui a tendu un piège. Son armée est vaincu et Conan se retrouve prisonnier pendant qu'un noble local reprend les reins du pouvoir à l'aide de ces puissances extérieures félonnes. On se croirait un peu dans Game of Thrones.

Bref, c'est une facette et une situation que l'on ne connaissait pas chez Conan ce qui fait que ces nouvelles ne sont jamais répétitives. On a toujours plaisir à les découvrir.

Au scénario, nous avons tout de même l'excellent Luc Brunschwig qui réussit très bien cette adaptation en lui apportant sa touche personnelle. Un mot sur le dessin d'Etienne Leroux pour dire que j'ai également apprécié ces traits qui concourt à merveille avec ce récit épique. Bref, nous avons là une association efficace et le reste n'a que peu d'importance.

Conan qui n'est plus tout jeune va s'en sortir encore une fois mais grâce à l'aide d'un puissant sorcier. le souffle de l'aventure nous emporte véritablement. Trahison et magie noire seront au rendez-vous pour notre plus grand plaisir de lecture.
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Une nouvelle adaptation de Conan le Cimmérien. Je n'ai pas été emballée.
Tout d'abord parce que le scénario manque cruellement d'intérêt. Une guerre des plus classiques avec un complot entendu et très classique, sans surprise. Et puis des événements qui s'enchaînent sans que ça n'a d'importance. Ou qui arrive comme un cheveu sur la soupe. Reparti aussi vite que c'est apparu. La seule petite chose est la fugace critique sur la royauté, la noblesse et les privilèges. Qui n'a le droit qu'à une tirade.
Conan apparait comme un bon roi avec un passé de barbare. Ca ne va pas plus loin. Si il est sympathique il n'est pas attachant pour autant. Pas d'autres personnages vraiment présents.
C'est distrayant sans être très prenant. Ca se lit facilement.
Les dessins sont efficaces sans être très jolis.
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Ce tome de la série des adaptations des nouvelles de Conan ne restera pas parmi mes favorites, magré quelques bons points.
Tout d'abord, je n'accroche pas du tout aux graphismes d'Étienne le Roux. Son Conan ressemble trop à un Léonidas ou un Samson et s'éloigne trop de l'idée que je me suis forgé de lui ( syndrome Buscema!). Je ne dis pas que les graphismes sont mauvais, je pense à contrario qu'ils conviennent parfaitement à ce récit médieval fantastique.
Ensuite côté récit, j'ai eu l'impression que l'auteur se devait de faire entrer une histoire trop longue pour être développé en seulement 58 pages. je ne connais pas la nouvelle originale, et ne pourrait donc faire la comparaison, mais j'ai vraiment eu le sentiment de lire un enchaînement d'événements, qui ne devaient leur cohérence qu'à la présence de Conan.
Ce qui est fort dommageable en regard du propos tenu ici. En effet Conan se pose comme défenseur du peuple face à la noblesse et à sa supériorité par naissance, et je ne peux acquiescer en a faveur...
Le point fort est le côté horrifique et surnaturel du récit ( les monstres lovecraftiens, l'implication des sorciers), surnaturel qui, chose rare, se fera l'allié du barbare.
Finalement ce n'est pas la bd que je retiendrai si je veux parler de cette série, même si elle possède quelques atouts...
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"La citadelle écarlate" est le cinquième album de la série "Conan le Cimmérien". Une adaptation de l'oeuvre de Robert E. Howard scénarisé par Luc Brunschwig et dessiné par Etienne Leroux les couleurs sont de Hubert.
La scène d'intro lance parfaitement l'histoire, le ton est donné il vat y avoir de l'affrontement entre monstres barbares et magiciens. En fait il n'y a que ça dans ce récit, l'intrigue et les personnages manquent cruellement d'émotion et de profondeur, mis à part le flashback qui se passe dans un territoire ressemblant en tout point à l'Afrique, une époque où Conan portait le nom d'Amra, c'est d'ailleurs un des rares passages ou le visage de Conan marque une émotion autre que la rage. On ne sera même pas le non de ce Kushite qui libère Conan des geôles de l'antique citadelle, le format one-shot est probablement un peu trop court pour un meilleur développement de l'histoire qui l'aurait bien méritée.
Les auteurs ont joués sur la confrontation de deux monde, le roi Conan contre la noblesse, alors les épées, les sorts, les machines de guerre sont de sortis.
Comme à son habitude les dessins d'Étienne le Roux sont plutôt réussis, le charisme que dégage les personnages est d'un excellent niveau, mais les émotions ne sont pas au rendez-vous.
Dommage Ce Conan avait de bonne raison d'être adapté en bande dessinée, mais tout est trop court et la frustration se fait ressentir quand on referme cet album.
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Le roi déchu

Les gardiens du temple de Robert E. Howard auront beau crier au scandale et prétendre que l'auteur a dénaturé l'oeuvre du romancier, Luc Brunschwig n'en signe pas moins une remarquable adaptation de la Citadelle Ecarlate en offrant certes une vision personnelle mais indéniablement très inspiré de la nouvelle.

S'inscrivant dans une veine de medieval-fantasy, son récit est somptueusement mis en scène par le trait puissant d'Étienne le Roux, sublimé par les somptueuses couleurs D Hubert. Trahisons, créatures monstrueuses, magie noire et sorcellerie sont au menu de ce cinquième tome des aventures de Conan le Cimérien qui aborde une nouvelle facette de ce héros aux mille et une vie…

L'album est complété par un texte de Patrice Louinet, grand spécialiste d'Howard et, pour cette première édition, par de magnifiques illustrations signées par des dessinateurs virtuoses qui ont signé avec le scénariste de petits bijoux du neuvième art…


Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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Cette adaptation d'une des nouvelles de Howard (reprise dans de nombreuses anthologies) réunit les ingrédients classiques de ce cycle (et de ce type de fantasy) : complots, traitrise, magie, emprisonnement et évasion , batailles épiques. Ici donc Conan détrôné par trahison et sorcellerie, s'évade de sa prison au prix d'affrontements avec des montsres , s'évade avec l'aide d'un sorcier et règle ses comptes dans une bataille finale. L'adaptation de la nouvelle est dans l'esprit même si certains détails (le trouvère sur l'ours au début) divergent. Par ailleurs le scénariste croit plus au "demos" qu'Howard en donnant dans la bataille ultime , le peuple comme armée à Conan alors que chez Howard il sagit de soldats ralliés par le roi.Mais ce ne sont que vétilles ...Le dessin est plaisant sans atteindre la grandeur épique des maîtres. A noter ,à la fin , une excellente analyse de la nouvelle et un beau cahier graphique.
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Avec la lecture de ce second volume qui n'a pas été à la hauteur de mes attentes, je dois admettre que le personnage de Conan s'éloigne de plus en plus de l'image qui m'en est restée, soit une sorte d'admiration béate du personnage de mon enfance.
Suis-je en décalage total avec cette projection nostalgique de l'enfance liée aux comics US des années '80 ? (nourris de la frustration de ne jamais avoir pu les acheter).
Est-ce à mettre uniquement sur le compte des dessins que j'ai trouvés encore moins plaisants que sur l'album "Les clous rouges" ? Un peu des deux, probablement.

Le résumé parle des "terribles geôles de la citadelle écarlate", de l'"horreur de la prison" : je n'y vois qu'une succession de cases avec parois humides et des gouffres, censés restituer - j'imagine - des grottes labyrinthiques et anxiogènes dans lesquelles Conan croise quelques gloumoutes supposées être d'effrayantes créatures des ténèbres et de l'humidité, qui prêtent plutôt à rire.

En guise d'armées du sorcier et de sa "redoutable magie", quelques escarmouches au corps à corps qui émaillent le récit au début et à la fin.
Toutes ces faiblesses additionnées m'ont fait passer à côté des enjeux du récit.

Encore une fois, j'ai franchement l'impression que dessinateur et scénariste peinent à restituer l'ampleur épique que requiert un tel récit (ou bien c'est moi qui ai des goûts discutables et qui passe complètement à côté du "truc"... Qui sait ? le lecteur d'aujourd'hui doit certainement y trouver son compte ?...).
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Flavio, le ménestrel, du roi d'Aquilonie arrive à bride abattu sur un ours qui s'effondre à peine arrivé derrière les murs du château. Il revient avec des nouvelles inquiétantes du front, Conan parti prêter main forte à son allié le roi Amalrus d'Ophir est tombé dans un piège. Il se retrouve face à une coalition de traitres qui souhaitent voir son abdication…

Régulièrement dans le rôle du mercenaire, Conan est, cette fois-ci, devenu roi. Après avoir été dépeint comme un colosse cruel avec la puissance d'un surhomme, il redevient plus « humain » et sensible aux préoccupations de ses nouveaux sujets. le barbare s'est « civilisé » tout en gardant son esprit combatif qui lui permet de se sortir de bien des situations.

La belle couverture de l'album est assez vendeuse. On y découvre un Conan acculé dont on se doute qu'il finira prisonnier avant de triompher, comme à son habitude. Les scènes de champs de bataille même si elles ne sont pas pléthore rendent un effet très réussi, d'un point de vue graphique. A mon sens, elles auraient mérité un plus grand nombre de pages pour donner une impression de durée et de difficulté. A moins qu'en fait, cela soit une volonté des auteurs qui voulaient montrer la facilité des victoires ?

Je n'ai pas lu l'ensemble des oeuvres de la collection « Conan le Cimmérien » de Glénat mais il semblerait que ce 5ème volume, nous plonge dans un univers moins exotique, plus médiéval et orienté très « Fantasy ». Luc Brunschwig et Robert E. Howard, nous présente un univers qui mêle horreur, magie et surnaturelle. Les aventures fantastiques du barbare vont le mener à côtoyer des sorciers et des monstres enfermés dans les ténèbres de la citadelle écarlate. Les couleurs saturées et surexposée jouent un rôle important pour transmettre au lecteur cette ambiance angoissante présente dans certaines séquences. A d'autres moments les couleurs obscures révèlent la noirceur de l'histoire car il semble bien que ce récit soit le plus sombre de l'épopée du cimmérien.

Le scénariste utilise les 56 pages de cet album pour écrire une histoire à partir d'une nouvelle de Robert E. Howard, centrée sur un Conan qui a gagné sa place de Roi par ses faits d'armes et non par sa naissance. A la différence des seigneurs de la cours qui gravitent autour du héros et qui complotent dans l'ombre pour devenir « calife à la place du calife ». le récit met en exergue cette lutte des classes où les seigneurs avides de pouvoir pensent être plus légitimes que notre héros pour gouverner simplement parce qu'ils sont « bien nés ». Cette BD qui critique l'idée que la naissance primerait sur le mérite, semble curieusement faire écho à l'actualité social en France et aux manifestations de gilets jaunes qui se révoltent contre ces pseudos-élites qui les méprisent. Simple hasard ou « anticipation inspirée » en décidant d'adapter ce récit engagé (il faut compter +/- 1 an entre l'écriture des premières lignes du scénario et la commercialisation de l'ouvrage imprimé) ?

Le coup de crayon d'Étienne Roux est ce que l'on appellerait réaliste, précis et détaillé la plupart du temps. Il réalise quelques beaux moments dessinés, au niveau des combats mais pas que. Les scènes où il y a beaucoup de « figurants » est un domaine dans lequel excelle l'auteur. Dans les petits bémols que j'émettrais, il y a les couleurs qui ne valorisent pas toujours assez les protagonistes mais aussi la façon dont se clôture la BD, par le pavé de texte avec le mot « fin » dans un style qui s'intègre assez mal graphiquement avec le reste de la planche et de l'album en général.

Dans cette première édition, on retrouve un cahier bonus, constitué de notes explicatives de Patrice Louinet (l'expert derrière la série de chez Glénat). On peut également y découvrir des illustrations sous forme d'hommage au personnage de Conan, réalisées par différents dessinateurs de talent.

Lien : http://www.artefact-blog-bd...
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