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Critique de gyselinck_dominique


Janvier 1936, Hollywood

Sal Rubin présente son film "Une enfance volée" c'est un franc succès qui a eu le mérite de mettre toute la salle dans sa poche tant l'émotion était au rendez-vous.

Pour son producteur, Monsieur Warner, ce film c'est de l'or en barre. Pour les salles américaines, aucun soucis à se faire, mais pour asseoir sa notoriété, ce film doit aussi faire un carton à l'étranger, en France.

Mais Sal ne voit pas un retour en France d'un très bon oeil, et puis il est aussi conscient que la police le recherche toujours.
Une attestation, un scandale, pour Monsieur Warner, c'est encore mieux si tout pouvait se passer de la sorte tant la publicité bénéficierait directement au film.

Mais la France est-elle prête à projeter un film qui dénonce la présence de camps de travail pour ses propres enfants ?
Cette justification de camps de travail en France est par contre une aubaine pour un autre pays et l'impact voulu par Salomon pour dénoncer ce qu'il a dû y subir étant enfant, risque bien de se retourner contre toute sa communauté...

Moïse de son côté a repris ses études, à Harvard, et y rencontre une jeune fille, Kabira Schwartz.
Ensemble ils vont militer pour la création d'un état juif indépendant en Palestine, une initiative mal vue par les autorités d'Harvard, qui imposent de leur côté un quota d'étudiants juifs...

Un album qui illustre encore très bien le malaise de la coexistence avec les personnes de confession juive, tant en France qu'aux États-Unis, sans parler de l'Allemagne qui va s'illustrer bientôt de la pire des manière sur le même sujet...
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