Cette "Infinie tristesse" a surtout pour moi été d'une infinie longueur... Je n'ai en effet pas du tout accroché avec le style de l'auteur, phrases à rallonge partant dans tous les sens, il est où déjà mon sujet, ah oui, mais alors mon verbe, et c'est qui qui parle au fait, bref, ce fût un peu laborieux. Pourtant le sujet au départ avait tout pour me plaire : le déclin d'une famille de la haute aristocratie péruvienne du XXème siècle, qui passe en 270 pages des sommets du pouvoir aux désenchantements de la normalité, tout ça sur fond de cruauté, vices et autres suicides. Cependant, malgré l'écriture plus que baroque déjà décrite ci-dessus, à un moment le charme a opéré, et je me suis attachée à ces personnages si imparfaits et pourtant si humains. Bref, une lecture mitigée.
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