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Critique de gromit33


Quelques personnages vivent dans une décharge italienne, à la périphérie d'une ville. On trouve là les déchets de la ville, des déchets domestiques, industriels, médicaux et des produits dangereux.
Une vie s'est organisée dans ce monde des déchets. Un vieil arabe Sadam le Turc, y a installé sa maison faite de bric et de broc, un clochard dort auprès de sa porte, emmitouflé dans des cartons et de vieilles couvertures, un grand noir vient trier et recycle certains objets qu'il vend ensuite sur les marchés des puces de la ville.
Il y a aussi Iac, jeune garçon qui a quitté le domicile familial, il a laissé son jeune frère et sa mère divorcée dans l'immeuble dont les fenêtres donnent sur la décharge. Il ne va plus à l'école mais Lira, un ami d'école aime le rejoindre dans ce monde « fantastique ». Il y a aussi la Belle Silvia, qui est la fille d'un célèbre chirurgien esthétique de la ville.
Un soir, un incendie se déclenche dans la décharge et ce petit monde hétéroclite va devoir s'organiser pour maintenir leur vie précaire mais organisé. Leur vie va être perturbée, pour ces êtres à la marge de la société et qui vivent ou survivent de ces déchets et de leur recyclage.
On s'attache à ces personnages, on sent l'atmosphère de ce lieu où malgré des conditions de vie terrible, il y a beaucoup d'humanité, d'amitié et d'amour entre les gens. On aurait pu se croire dans un pays du tiers monde, eh bien non ce texte décrit un lieu situé en Italie, mais pas la belle Italie historique. Elisabetta Bucciarelli nous parle de nos rapports aux déchets et de la vie à la marge.
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