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Critique de Alaindexe


En 1978, Charles Bukowski se rend en France et en Allemagne. L'essentiel du bouquin est une chronique d'environ 150 pages de ce voyage. Pour les médias, le point culminant fut sa participation à l'émission Apostrophes de Bernard Pivot mais Bukowski en parle à peine. le véritable point culminant de ce voyage est la lecture qu'il fit à Hambourg. Alors qu'il lit ses poèmes dans une atmosphère enfumée et qu'il descend du vin blanc, il réalise que ce public est fort différent du public américain : « Mes poèmes n'étaient pas intellos mais certains d'entre eux étaient sérieux et dingues. Pour moi, c'était la première fois qu'une foule les comprenait. Ça me dessaoulait, j'ai dû me resservir à boire. » [p. 99] Sa rencontre avec son oncle Heinrich de 92 ans est aussi intéressante. C'est un peu comme s'il renouait avec ses origines allemandes. La photo où on le voit dans les bras de son vieil oncle est particulièrement touchante. le livre est truffé de clichés du photographe Michael Montfort, un ami de l'écrivain. L'épilogue consiste en une vingtaine de pages de poèmes écrits pendant le voyage, ensuite se trouve une postface rédigée par une groupie de l'auteur. le récit de voyage en vaut la peine surtout si comme moi vous êtes fan de l'écrivain. L'alcool et les beuveries y occupent une place prépondérante. On y découvre aussi, parsemées ici et là, de ces petites phrases brillantes de lucidité sur la société et le milieu littéraire ; de ces petites phrases qui redonnent espoir et font réaliser qu'on n'est pas seul à trouver ce monde pourri.
Lien : https://alaincliche.wordpres..
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