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Critique de Yvan_T


Après un tome qui proposait une sorte de parenthèse à l'histoire principale, consacrée aux destins d'hommes et de femmes transformées par cette guerre civile qui déchire les Etats-Unis, ce neuvième volet, qui reprend les épisodes #45 à #49 de la saga US, renoue avec la trame principale.

Il est donc temps de se rafraichir un peu la mémoire. Lors du sixième tome, plus politique que militaire, Matty Roth avait déjà tourné le dos à sa neutralité journalistique pour soutenir Parco Delgado lors des élections. le changement de personnalité et d'orientation professionnelle se poursuivait lors du volet précédent, où Matty devenait le livreur attitré de Delgado et se transformait même en trafiquant d'armes de destruction massive pour le compte du nouveau régime. Si ce nouveau rôle manquait un tout petit peu de crédibilité, Brian Wood continue de mettre à mal son héros dans cet album.

Le lecteur retrouve donc le journaliste de Liberty News en tant que porte parole de Parco Delgado. Bien loin de toute objectivité journalistique, il s'est donc engagé politiquement et a même reçu la tâche d'aller négocier des cessez-le-feu avec les mouvements ou groupes locaux. Mais avant cela, il va d'abord faire une déclaration qui va bouleverser l'équilibre de la DMZ et faire monter la tension d'un nouveau cran. Cette conférence de presse où il annonce que l'état de Manhattan possède dorénavant l'arme nucléaire va faire l'effet d'un coup de tonnerre et mettre définitivement le feu aux poudres. L'utilisation d'une arme de destruction massive sur le sol américain est un thème sensible, qui ne laisse personne indifférent et qui va d'ailleurs précipiter la descente aux enfers de Matty Roth. Ce héros qui cherche sa place au sein de cette guerre civile qui déchire les Etats-Unis semble donc avoir emprunté un chemin périlleux, sans retour possible.

Les planches de ce neuvième tome sont également accompagnées d'une nouvelle voix, celle de la "free DMZ radio", dont les paroles accompagnent le rythme assez lent du récit. Au niveau du graphisme, le travail de Riccardo Burchielli, qui dessine l'entièreté de ce tome, est toujours aussi bon.
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