Jeanne, 90 ans, tient un journal intime. Pour résumer, sa « vie est un long fleuve tranquille », sans l'humour de Chatilliez.
Au cours des soixante-dix premières pages de ce roman, j'ai découvert le quotidien de cette vieille dame : parties de bridge, lecture du Figaro, jardinage, cuisine, souvenirs de ses jeunes années. Et la messe hebdomadaire.
L'écriture est adaptée à la monotonie de la vie de Jeanne. Elle restitue parfaitement le rythme de cette existence où les jours se suivent et se répètent, tout en créant une ambiance surannée à l'image du joli dessin de la couverture.
Je conçois que certains puissent apprécier cette atmosphère et cette douceur bienveillante, mais je me suis tellement ennuyé que j'ai reposé le livre après en avoir lu le cinquième.
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