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Critique de milamirage
Après une brève présentation du braille et de cette méthode de lecture pour aveugles, tu vas pouvoir en découvrir l'alphabet. En promenant tes doigts au fil des pages, tu vas en appréhender chaque lettre et explorer un mot auquel elle sert d'initiale. Pour prolonger ton plaisir tactile, le dessin illustrant ce mot est aussi en relief, ainsi d'ailleurs que la lettre et le mot en écriture classique, telle que tu la vois dans ta vie quotidienne.
Mon avis : Vous vous en souvenez peut-être, mais lorsque je vous avais chroniqué « le livre noir des couleurs » de Menena Cottin et de Rosana Faria, je vous avais expliqué qu'une de mes enseignantes de moyenne section de maternelle s'est vu confier un petit garçon quasiment aveugle et m'a demandé de lui fournir quelques albums qui pourraient lui être utiles aussi bien pour ce petit élève que pour aider les autres enfants à mieux comprendre ce qu'il vit au quotidien. C'est à cette occasion que j'ai découvert la maison d'édition « Les doigts qui rêvent » dont le but est de lutter contre l'exclusion dont sont victimes les enfants aveugles et les enfants déficients visuels en matière d'albums, de jeux et de livres tactiles. Son catalogue est varié et attractif, ses intentions sont plus que louables, mais force est de constater que le moindre album ayant un prix de revient de 40 euros, mes possibilités sont bien restreintes ! Quand aux autres maisons d'édition, je suis malheureusement bien obligée d'admettre qu'il y a un vide déplorable dans ce registre. Inutile de vous dire que lorsque j'ai découvert l'imagier que je vous présente aujourd'hui sur les rayonnages de la bibliothèque départementale de prêt, je n'ai pas hésité une seconde : une couverture épaisse blanche, des mots formés en lettres colorées et en relief, quelques petits dessins très simples nous interpellent immédiatement. Les pages intérieures sont en papier cartonné blanc et mat ce qui renforce les sensations tactiles et les rend plus perceptibles. Les illustrations sont enfantines, une à deux couleurs seulement sont employées pour chaque objet ou animal représenté, et se situent toutes au milieu de la page, le relief nous permettant d'en suivre les contours ou d'en découvrir un détail (pour exemple, les cordes de la guitare). Dans l'angle supérieur gauche se dessine la lettre en braille, dans l'angle supérieur droit, le mot en entier. de la même façon, en bas, d'une part la lettre puis le mot en lettres noires, également en relief. M'est avis que ce petit album très sobre prendra très vite une place privilégiée dans la classe de Marie-Hélène…
Nota bene : les trois albums de cette collection nous offrent, outre la qualité et l'originalité, des prix très attractifs puisqu'ils sont disponibles à moins de 12 euros l'ouvrage.
Public : à partir de trois – quatre ans, mais peut servir de prise de conscience pour un enfant plus grand.
Mon avis : Vous vous en souvenez peut-être, mais lorsque je vous avais chroniqué « le livre noir des couleurs » de Menena Cottin et de Rosana Faria, je vous avais expliqué qu'une de mes enseignantes de moyenne section de maternelle s'est vu confier un petit garçon quasiment aveugle et m'a demandé de lui fournir quelques albums qui pourraient lui être utiles aussi bien pour ce petit élève que pour aider les autres enfants à mieux comprendre ce qu'il vit au quotidien. C'est à cette occasion que j'ai découvert la maison d'édition « Les doigts qui rêvent » dont le but est de lutter contre l'exclusion dont sont victimes les enfants aveugles et les enfants déficients visuels en matière d'albums, de jeux et de livres tactiles. Son catalogue est varié et attractif, ses intentions sont plus que louables, mais force est de constater que le moindre album ayant un prix de revient de 40 euros, mes possibilités sont bien restreintes ! Quand aux autres maisons d'édition, je suis malheureusement bien obligée d'admettre qu'il y a un vide déplorable dans ce registre. Inutile de vous dire que lorsque j'ai découvert l'imagier que je vous présente aujourd'hui sur les rayonnages de la bibliothèque départementale de prêt, je n'ai pas hésité une seconde : une couverture épaisse blanche, des mots formés en lettres colorées et en relief, quelques petits dessins très simples nous interpellent immédiatement. Les pages intérieures sont en papier cartonné blanc et mat ce qui renforce les sensations tactiles et les rend plus perceptibles. Les illustrations sont enfantines, une à deux couleurs seulement sont employées pour chaque objet ou animal représenté, et se situent toutes au milieu de la page, le relief nous permettant d'en suivre les contours ou d'en découvrir un détail (pour exemple, les cordes de la guitare). Dans l'angle supérieur gauche se dessine la lettre en braille, dans l'angle supérieur droit, le mot en entier. de la même façon, en bas, d'une part la lettre puis le mot en lettres noires, également en relief. M'est avis que ce petit album très sobre prendra très vite une place privilégiée dans la classe de Marie-Hélène…
Nota bene : les trois albums de cette collection nous offrent, outre la qualité et l'originalité, des prix très attractifs puisqu'ils sont disponibles à moins de 12 euros l'ouvrage.
Public : à partir de trois – quatre ans, mais peut servir de prise de conscience pour un enfant plus grand.
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