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Critique de Trollibi
"Ces nouvelles sont sensibles et crues" annonçait le petit mot de l'éditrice, glissé dans le recueil de Nathalie Burel, reçu dans le cadre la masse critique Littératures de janvier 2019. Et ce petit mot prometteur ne mentait pas...
Les neufs nouvelles qui composent "Devenir bleu" sont crues par le réalisme des thèmes choisis par l'auteur : violence conjugale physique et psychologique, divorce, harcèlement sexuel infanticide, rejet, parricide, manipulation, peine de mort, sacrifice. C'est un quotidien noir que nous propose Nathalie Bruel mais qui malheureusement n'est que bien trop réel.
Et pourtant, aucun jugement de ne se cache entre les lignes. Il y a beaucoup de pudeur dans l'évocation de ces thèmes sombres, on se trouve projeté à chaque fois de plein fouet dans le ressenti des personnages : on ressent leur douleur, leur honte, leur peur, leurs espoirs déçus, leur tristesse. Leur vie ne tient parfois qu'à un fil auquel ils tentent de s'accrocher, pour mieux se relever ou pour ne pas sombrer complètement. On ne peut qu'éprouver de l'empathie pour eux. Et c'est en ce sens que ces nouvelles crues sont sensibles. Et il y a aussi beaucoup de poésie derrière le style a priori simple de l'auteure.
J'ai beaucoup apprécié ces nouvelles car elles sont universelles. Même si quelques indices temporels ou spatiaux peuvent nous indiquer un lieu ou une époque, le contexte reste volontairement vague pour que l'on puisse se dire que les situations évoquées pourraient se passer n'importe où et n'importe quand. Les protagonistes pourraient être un voisin, une amie, un proche, une connaissance, des gens qui partagent nos vies ou qui les croisent tout simplement. Ou même, ce pourrait être nous... Toutes ces nouvelles m'ont touchées mais mes coups de coeur vont sans hésiter à "L'enfant", "Fils de chien", "Devenir bleu" mais surtout à "L'ombre de son chien" et "Des décombres" pour l'espoir qu'elles font renaître.
Merci à Babelio et aux éditions Goater pour la découverte de ce recueil.
Les neufs nouvelles qui composent "Devenir bleu" sont crues par le réalisme des thèmes choisis par l'auteur : violence conjugale physique et psychologique, divorce, harcèlement sexuel infanticide, rejet, parricide, manipulation, peine de mort, sacrifice. C'est un quotidien noir que nous propose Nathalie Bruel mais qui malheureusement n'est que bien trop réel.
Et pourtant, aucun jugement de ne se cache entre les lignes. Il y a beaucoup de pudeur dans l'évocation de ces thèmes sombres, on se trouve projeté à chaque fois de plein fouet dans le ressenti des personnages : on ressent leur douleur, leur honte, leur peur, leurs espoirs déçus, leur tristesse. Leur vie ne tient parfois qu'à un fil auquel ils tentent de s'accrocher, pour mieux se relever ou pour ne pas sombrer complètement. On ne peut qu'éprouver de l'empathie pour eux. Et c'est en ce sens que ces nouvelles crues sont sensibles. Et il y a aussi beaucoup de poésie derrière le style a priori simple de l'auteure.
J'ai beaucoup apprécié ces nouvelles car elles sont universelles. Même si quelques indices temporels ou spatiaux peuvent nous indiquer un lieu ou une époque, le contexte reste volontairement vague pour que l'on puisse se dire que les situations évoquées pourraient se passer n'importe où et n'importe quand. Les protagonistes pourraient être un voisin, une amie, un proche, une connaissance, des gens qui partagent nos vies ou qui les croisent tout simplement. Ou même, ce pourrait être nous... Toutes ces nouvelles m'ont touchées mais mes coups de coeur vont sans hésiter à "L'enfant", "Fils de chien", "Devenir bleu" mais surtout à "L'ombre de son chien" et "Des décombres" pour l'espoir qu'elles font renaître.
Merci à Babelio et aux éditions Goater pour la découverte de ce recueil.
