Le britannique
Anthony Burgess — également auteur de "Orange mécanique" — imagine ici une Angleterre du futur surpeuplée, et une société au bord de l'asphyxie qui fonctionne à l'envers ; et qui pour s'en sortir, se dévore elle-même. On y suit les destins croisés de trois personnages, Tristram, Derek et Beatrice-Joanna. Les deux premiers sont frères et s'opposent sur leur vision de la société. Beatrice-Joanna bien que mariée à Tristram, couche avec Derek. Bientôt, celle-ci se retrouve enceinte alors que les lois contre la surpopulation l'interdisent et sans savoir avec certitude l'identité du père.
Une bonne histoire, empreinte de cette atmosphère sixties si particulière que l'on retrouve dans "Orange Mécanique", dont certaines thématiques ne sont pas sans rappeler celles abordées dans "Les fils de l'homme". Un récit sombre, qui pose la question de savoir jusqu'à quel point l'Homme peut refouler ses instincts naturels mais aussi un puissant hymne à la vie.
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