Un chapitre et tout est joué. On est imprégné après quelques pages.
On sent bien q'elle est là la violence aussi vicieuse que latente. Elle est assise dans un bar enfumé ou sur le tabouret d'un snack. Elle est portée par le vent, tapie dans la forêt ou encore, elle suit le courant de la rivière. Elle est bien enracinée. L'Ouest américain habité par ses ombres, très sombres. Et les racines de
Bitterroot, oui, en plus d'être amères, elles sont de sueur et de sang.
James Lee Burke a une recette.
Et elle prend.
Aux tripes et à la gorge.
En même temps.
Commenter  J’apprécie         610