AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de vtox


Pour ceux qui n'auraient pas lu le roman, je vais faire certaines révélations très importantes.
J'ai beaucoup hésité avant d'attribuer une note au roman.
J'aurais pu mettre 2, voire même 0. Finalement, c'est le style littéraire et une habile (mais très contestable) construction du récit qui sauvent les apparences.
Dès le début, l'auteur nous laisse croire que le récit “Ma bouteille à l'océan” est écrit par l'une des protagonistes : Clem. D'ailleurs, il précise bien que c'est elle qui écrit (dans le titre). Il nous laisse également penser que c'est également elle la coupable et qu'elle ne trichera pas dans son récit qui doit retranscrire ce qui se passe sur l'île.
En lisant du Bussi, je savais un peu où je mettais les pieds (d'après d'autres avis).
Et il ne se prive pas de tricher avec le lecteur. On est à la limite de l'arnaque.
L'histoire alterne entre celles vécues par Maïama, Yann et Clem (c'est ce qu'on croit pour cette dernière). Mais finalement, Bussi nous révèle à la fin du roman que “Ma bouteille à l'océan” a été écrit par 5 personnes différentes, 5 femmes, dont 4 victimes.
Sauf que :
Les styles d'écritures sont trop proches. Il devrait y avoir des défauts d'écriture, signatures de chaque plume.
Tout s'enchaine à la perfection alors qu'il devrait y avoir redondance d'informations, chevauchevement des histoires et contradictions.
Quelqu'un (nous) qui aurait lu les 5 récits aurait vu 5 écritures très différentes, manuscrites et non dactylographiées.
Bref… Tout cela n'est pas du tout crédible. On prend un peu (beaucoup) le lecteur pour un idiot.
Sans compter d'autres petites incohérences :
Le corps sans vie de la policière est transporté sur le dos d'un cheval comme dans les westerns, alors qu'il y a un orage et que le dénivelé est très important (le corps devrait glisser). le portable de la policière est déverrouillé sans problème par la criminelle (à la limite, c'est possible avec l'empreinte digitale, mais il aurait fallu le préciser).
Beaucoup de travail de recherche, une belle écriture, mais de très gros défauts : les incohérences. C'est la marque de Michel Bussi, apparemment.
C'était le premier roman de cet auteur que je lisais et je ne suis absolument pas sûr d'en lire un autre.
Commenter  J’apprécie          02







{* *}