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Critique de Sachenka


Le temps est un assassin est mon premier Michel Bussi. J'adore découvrir de «nouveaux» talents, et tant l'auteur que son roman semblent bénéficier d'une bonne cote sur différentes plateforme. J'étais content. Mais je déchantai vite. Pour moi, ce fut loin d'être un coup de coeur. J'ai trouvé le roman long. Très long. Extrêment long. Trop long. Et, par moment, un peu ennuyeux. Je ne comprends pas l'engouement autour de cette oeuvre.

Pourtant, le début m'a accroché. Une femme revient sur le lieu d'un drame d'enfance, un accident de voiture dans lequel ses parents et son frère sont morts et duquel elle est sortie indemne. Et si ce n'était pas un simple accident ? J'adore les mystères, les enquêtes. de plus, quand la recherche de la vérité est menée par de simples civils qui ne disposent pas des moyens de la police – et dont la charge émotive est plus forte – tout est plus intense. Dans tous les cas, c'est un point de vue que j'aime bien.

De plus, Michel Bussi fait voyager sa protagoniste Clotilde Idrissi entre le présent et le passé, au moment du drame. Cette alternance doit culminer conjointement avec l'accident et sa résolution. Suspense voulu (et presque garanti, si je n'avais pas lu cette méthode dans bien d'autres romans). La trame qui se situe dans le présent, centrée sur l'enquête de Clotilde, est conventionnelle, avec toutes les pistes qu'on devine rapidement être fausses. Mais une grande importance est aussi donnée à ses problèmes de couple et à sa relation avec sa fille. Attention, longueurs à l'horizon ! Surtout que les aventures de Valentine font écho à celles de sa mère, telles qu'écrites dans son journal intime. Au moins, c'était vraisemblable. le style de l'auteur, dans ces moments, était proche de la façon de s'exprimer des adolescents.

L'autre élément qui m'a accroché est le lieu où est située l'action : la Corse. Je dois admettre que, sur ce point, je n'ai été qu'à moitié comblé. Toute l'action s'y déroulait, les personnages étaient criant de vérité (je pouvais facilement les croire corses) mais les caractéristiques de l'île n'étaient pas aussi spécifiques que je l'aurais espéré. Moi qui n'y suis jamais allé, je n'arrivais pas tant à visualiser l'endroit. Vers la fin, ça s'améliorait.

Malheureusement, rendu à ce point, ce que le roman gagnait en termes de descriptions de la Corse, il le perdait en crédibilité. Les rebondissements rocambolesques et à la limite du crédible deviennent si nombreux que j'ai perdu tout intérêt. Je ne les nommerai pas pour ne pas en gâcher votre lecture. Néanmoins, j'ai continué la mienne jusqu'à la fin mais pour la forme. Surtout qu'il restait si peu de pages, alors j'ai fourni l'effort nécessaire. Décidément, je ne sais pas si j'ai envie de me lancer dans un autre roman de Michel Bussi.
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