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Critique de Laparenthesedeceline
N'avez-vous jamais arpenté le bord d'un cratère ? Celui dans lequel nul ne désire tomber. Peur du vide abyssal et de la solitude absolue qui vous envelopperaient… Avec l'envie pourtant brûlante de s'en approcher, de s'y frotter. de s'y fondre. Parce que l'être qu'on aime s'y trouve. Tout simplement.
Ici c'est le frère aîné de la narratrice, un enfant “différent”, pour qui elle éprouve un immense amour, qui la fera se heurter aux parois rudes et parfois lumineuses de ce cratère. Entre bonheur, tendresse, joie et tristesse, j'ai déambulé dans la vie de la jeune Aurore, au gré de ses humeurs et de ses expériences. de ses peines. de ses espoirs. de son manque.
Avec précision, clairvoyance et pudeur, Arièle Butaux a su trouver les mots justes pour décrire la difficulté d'une enfant à devenir celui de “remplacement”. Derrière cette histoire émouvante, se glissent les sujets graves des “non-dits”, des secrets de famille et leur impact. Ce roman interroge sur la nécessité (ou non) de toujours révéler la vérité aux proches, aux enfants notamment.
En quoi cette transparence ou ce silence peut les aider à mieux appréhender l'avenir. En poussant plus loin l'analyse, il y serait même question d'épigénétique… Passionnant sujet. J'ai beaucoup aimé l'angle donné ici, du point de vue de la soeur cadette.
Inutile d'ajouter que tant par la subtilité de l'écriture que celle de la thématique, j'ai été conquise. D'autant que cette famille vit en partie à Cherbourg dans le Cotentin, là où je demeure également, le plus souvent. J'y ai croisé Jacques Prévert dans sa maison, tout près de celle de mon enfance…
Lien : https://laparenthesedeceline..
Ici c'est le frère aîné de la narratrice, un enfant “différent”, pour qui elle éprouve un immense amour, qui la fera se heurter aux parois rudes et parfois lumineuses de ce cratère. Entre bonheur, tendresse, joie et tristesse, j'ai déambulé dans la vie de la jeune Aurore, au gré de ses humeurs et de ses expériences. de ses peines. de ses espoirs. de son manque.
Avec précision, clairvoyance et pudeur, Arièle Butaux a su trouver les mots justes pour décrire la difficulté d'une enfant à devenir celui de “remplacement”. Derrière cette histoire émouvante, se glissent les sujets graves des “non-dits”, des secrets de famille et leur impact. Ce roman interroge sur la nécessité (ou non) de toujours révéler la vérité aux proches, aux enfants notamment.
En quoi cette transparence ou ce silence peut les aider à mieux appréhender l'avenir. En poussant plus loin l'analyse, il y serait même question d'épigénétique… Passionnant sujet. J'ai beaucoup aimé l'angle donné ici, du point de vue de la soeur cadette.
Inutile d'ajouter que tant par la subtilité de l'écriture que celle de la thématique, j'ai été conquise. D'autant que cette famille vit en partie à Cherbourg dans le Cotentin, là où je demeure également, le plus souvent. J'y ai croisé Jacques Prévert dans sa maison, tout près de celle de mon enfance…
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