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Critique de cascasimir


Vous vous souvenez de ce poète fou, aux cheveux en pagaille au dessus des oreilles et de cette voix éraillée, mais chaude, qui chantait:
"Avec le temps, va, tout s'en va"?.


Annie Butor se souvient de Madeleine et de Léo.
Elle avait 5 ans, quand tenant la main de sa mère, elle a rencontré l'artiste en 1950, dans un hôtel vieillot...
Très vite, Annie l'appela Poutachounnet!


"Avec le temps, va, tout s'en va
On oublie le visage et on oublie la voix
Mais, dans un texte tendre: A la folie, Léo avoua sa reconnaissance ( il fallait comprendre "amour") à cette femme qui " le sauva du désespoir alors que, amer et pauvre, il allait abandonner sa vie d'Artiste:
- Je vivais d'expédients... Alors, vous m'avez donné la main...Alors, vous m'avez souri...
Alors, vous m'avez dit: Viens! Je m'appelle Madeleine.


Madeleine a appris à Léo, comment se tenir en scène. Elle était " le corps et l'esprit, la beauté, l'intelligence et la culture !"


Dans cet hôtel miteux, aux murs fatigués, Léo composait sans textes, au piano, avec Annie sur ses genoux. Annie y apprenait des mots qui ne figuraient pas dans le dictionnaire:
Un peu de rouquin, pas de thune, c'est la scoumoune... Et l'enfant essayait de ne pas répéter tous les gros mots entendus, mais c'était dur!
Poutachounnet, Pouta jouait le Père Noël. Mais en retard, il dut sonner à la porte. Là, Annie eut des doutes sur le Père Noël ! Elle a conservé le costume...


"Le coeur quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien"

Oui, mais l'amour ne dure parfois, pas toute une Vie... Les coups de gueule entre Madeleine et Léo étaient violents, autant que leurs retrouvailles étaient passionnées. Ces deux là s'aimaient tant! Ils se disputèrent une fois de trop à cause d'une femme, à cause d'un singe...


A cause d'une aventure...
A cause de leurs animaux, d'une chimpanzée...
A cause d'une "Peppée"...


L'autre qu'on adorait, qu'on allait chercher sous la pluie
L'autre qu'on devinait au détour d'un regard
Entre les mots, entre les lignes et sous le fard
D'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit
Avec le temps tout s'évanouit
Même les plus chouettes souvenirs, ça t'a une de ces gueules
A la galerie, je farfouille dans les rayons de la mort
Le samedi soir, quand la tendresse s'en va toute seule...

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