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Critique de Jipi


Jipi
05 septembre 2020
Je suis Brahman dans lequel le monde n'existe qu'en apparence, tel le reflet d'une cité dans un miroir.
Adhyatma Upanishad.

Il faut bien se rendre à l'évidence, venir à bout dans un temps raisonnable de cet amoncellement vertigineux de données spécifiques capables par leurs nébulosités omniprésentes d'entamer la détermination du plus tenace d'entre nous parait insurmontable.

N'est-il pas préférable d'élaguer au maximum ce concept hyper cadenassé en accostant à temps complet sur une phrase porteuse détenant en quelques mots l'essence d'un ensemble sur lequel on pourra travailler.

Pour cela il faut se persuader qu'il suffit de connaitre une seule chose pour connaitre toutes les choses car toutes les choses sont liées à cette chose comme étant la diversité de sa récurrence.

Le reflet vide et plein de l'atome originel par exemple qui tel un hologramme ne fait que miroiter la plénitude de sa vacuité dans la conscience de son inconscience.

L'agir et son non agir délayés dans une forme unique.

Un identique et double champ d'énergie dont l'un impalpable se contente de dupliquer ce qu'il ressent dans la passion de son indifférence.

Le Tao (Brahman), l'univers potentiel et probabilités de tout ce qui peut être dans un aspect sans aspect charnel et désincarné, détenant simultanément toutes les combinaisons de sa création dans une sorte de virtualité opérationnelle en osmose dégustant sans vraiment les ressentir chacun de ses arômes.

La forme est le vide et le vide est la forme le tout dans un palindrome n'étant qu'un équilibre entre sa présence et son absence sur une même image.

L'empreinte digitale de la singularité dont il soutient et encourage le devenir sans en ressentir le moindre impact.

Maqom le lieu du monde module épais et transparent, contenu et contenant de son propre déterminisme dont il entretient la charge émotionnelle dans son étendue insensible et infinie.

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