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Critique de Nikouette
Abbi est « Baby Hope », le bébé qui a survécu aux attentats du 11 septembre alors qu'elle fêtait ses 1 an dans la garderie d'une des tours (ses deux parents qui y travaillaient s'en sont eux aussi miraculeusement tirés). de cet épisode dont elle ne garde aucun souvenir, reste une photo qui a fait la une du New York Times, laquelle lui vaut encore aujourd'hui de ne plus être vraiment anonyme et de susciter toutes sortes de réactions de la part des personnes la croisant. Dans le but de ne pas être reconnue elle choisit un petit boulot d'été dans une autre ville, mais manque de chance un autre élève de son lycée travaille au même endroit et va se rapprocher d'elle, enfin plutôt de « Baby Hope » dans un premier temps, car lui aussi a des comptes à régler avec le 11 septembre. Une amitié improbable va alors naître entre eux et peut-être même un peu plus que ça…
Le récit permet un retour sur le traumatisme qu'a été le 11 septembre pour différentes personnes et de différentes façons, tout en montrant qu'à l'inverse pour certains jeunes de maintenant c'est juste une page d'Histoire comme une autre. Je trouve que l'autrice a traité ce sujet délicat de façon réaliste, sans pathos inutile, mais sans négliger tous les impacts de ces attentats, même quinze ans après. Je trouve également que l'autrice a toujours une écriture fluide et captivante (j'avais également lu d'elle « Trois de tes secrets »). Ces récits qui suivent des adolescents sont très dialogués et utilisent un ton assez classique de la littérature américaine pour les « young adults », les ingrédients sont en effet loin d'être nouveaux, mais c'est bien fait selon moi. La grande Histoire ne dessert jamais la petite et inversement, c'est très équilibré et surtout très émouvant. de plus je trouve que c'est intéressant de revenir sur ces attentats pour les ados de maintenant qui auraient moins de connaissances sur cet épisode et dont le roman pourrait attiser la curiosité à ce sujet. C’est un récit éclairant même pour moi qui en garde le souvenir.
Le récit permet un retour sur le traumatisme qu'a été le 11 septembre pour différentes personnes et de différentes façons, tout en montrant qu'à l'inverse pour certains jeunes de maintenant c'est juste une page d'Histoire comme une autre. Je trouve que l'autrice a traité ce sujet délicat de façon réaliste, sans pathos inutile, mais sans négliger tous les impacts de ces attentats, même quinze ans après. Je trouve également que l'autrice a toujours une écriture fluide et captivante (j'avais également lu d'elle « Trois de tes secrets »). Ces récits qui suivent des adolescents sont très dialogués et utilisent un ton assez classique de la littérature américaine pour les « young adults », les ingrédients sont en effet loin d'être nouveaux, mais c'est bien fait selon moi. La grande Histoire ne dessert jamais la petite et inversement, c'est très équilibré et surtout très émouvant. de plus je trouve que c'est intéressant de revenir sur ces attentats pour les ados de maintenant qui auraient moins de connaissances sur cet épisode et dont le roman pourrait attiser la curiosité à ce sujet. C’est un récit éclairant même pour moi qui en garde le souvenir.
