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Critique de bdelhausse


Hercula et Albert sont deux enfants comme les autres, ils sont curieux, futés, toujours à la recherche du "truc en plus"... sauf qu'Hercula est la fille d'un inspecteur de police et d'une détective... alors, question frissons et sensations fortes, elle est servie en général.

Le récit tourne autour d'une maison étrange, peut-être hantée. Un meurtre y a été commis et le mari de la femme assassinée y a disparu bien des années plus tard. L'action se déroule 10 ans plus tard. Un homme étrange, brut, pas très beau, au point qu'Hercula et Albert le nomment le Moloch... rode. Il semble être le client de la maman d'Hercula.

Les deux amis vont enquêter. Qui est ce Moloch? Que veut-il? Et pourquoi apparaît-il sur une photo vieille de 10 ans? Quelles sont ses relations avec la femme assassinée et l'homme disparu? Bref, les interrogations ne manquent pas.

Cela démarre sur les chapeaux de roue, avec pas mal de suspense, de terreur... Bref, pour un peu, on se croirait dans un Chair de Poule... (je dirais même qu'il n'est pas étonnant que ce soit un récit écrit par une auteure américaine) Mais au moment du dénouement (que je ne vous raconte pas), l'auteure s'emmêle un peu dans les incohérences, principalement au sujet du corps disparu (que l'on retrouve évidemment). Pour avoir trop voulu créer de l'action et de l'angoisse, en limitant au strict minimum les descriptions, l'auteure se retrouve en fin de livre avec toute une série de choses à dire, et que le lecteur aurait dû savoir bien avant. Pas bien équilibré. Pourtant Betsy Byars passe pour une des meilleures auteures pour enfants, plusieurs fois primée.

Evidemment, ceci est la vision d'un adulte. L'enfant, tout à fait captivé par Hercula, passe au-dessus des incohérences.

Mentionnons pour l'anecdote, que "Escalier de la Mort" est le nom donné à l'escalier du Camp de Mauthausen... Le titre original Dark Stairs aurait été mieux traduit en Les Escaliers noirs... vu que c'est d'ailleurs comme cela qu'ils sont appelés dans le roman.
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