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Critique de Villemur


Un roman de près de 700 pages qu'on abandonne, à la dernière, avec regret, malgré une vague impression qu'il eût pu être plus court sans perdre de son interêt. Une histoire qui met en scène les destins croisés de plusieurs familles prolifiques, artistes, utopistes, éprises de littérature, et théâtre, et de toutes les formes de création, y compris quand elle révolutionnent la société . Et où les contes écrits et les fêtes organisées par Olive Wellwood , à l'intention des enfants trouvent un écho dans la vie d'adultes, qui restent eux-même très adolescents, dans un mélange d' enthousiasme politique, de passion individualiste, de générosité spontanée et d' immaturité... L'écriture en est très étonnante de précision visuelle : un regard remarquable sur la nature, les tissus, les visages , les oeuvres d'art, les conditions de vie des classes défavorisées, qui sont décrits comme on peint. Mais également la même exigence dans l'analyse de caractères psychologiques, très variés, et complexes, et de situations plus dramatiques que ne le laisserait supposer un début assez idyllique et insouciant
. On peut regretter que, parfois, le désir de replacer cette saga familiale dans l'Histoire de l'Angleterre , sa vie politique ou culturelle, nous entraîne dans de longs tunnels, aux accents universitaires un peu superflus, mais sur 690 pages on peut en zapper quelques unes sans grand dommage, pour la cohérence du récit et le plaisir qu'on prend à sa lecture.
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