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Critique de BazaR


Au début des années 1980, John Byrne, auréolé de son glorieux travail sur les X-Men entre autres, reprenait la série Fantastic Four. Mais alors qu'auparavant il représentait la partie dessin du fabuleux duo Chris Claremont / John Byrne, il reprend ici à la fois scénario et dessin.
Et je pense que le scénariste ne vaut pas le dessinateur.

Oh cela reste très honnête, et Byrne dessinateur est toujours au top. Cependant on reste quand même un ton en dessous des magnifiques duos Stan Lee / Jack Kirby ou Stan Lee / John Buscema.
On a donc droit à des histoires parfois cosmiques et parfois intimistes mettant en scène un sujet de société. John n'oublie de s'intéresser à ses personnages en dehors des combats. Ainsi la petite amie de Johnny Storm alias la Torche révèle enfin pourquoi elle avait si peur du feu, et Ben Grimm subit une n-ième expérience ratée ayant pour objectif de lui rendre sa forme humaine, ce qui aura pour effet de lui rendre une forme proche de sa première apparition.
J'ai beaucoup apprécié l'épisode anniversaire des 20 ans de la série, qui dans un premier temps ressemble à une uchronie dans laquelle les quatre héros n'ont jamais acquis leurs pouvoirs. Evidemment, il faut voir ici la main de l'un des principaux ennemis du groupe. C'est très original.
Egalement un épisode important dans lequel les Inhumains déplacent leur cité sur la zone bleue de la Lune, afin de ne pas mourir à cause de la pollution de l'air (on en parlait déjà).
Mais le clou du spectacle est l'apparition de la fameuse tante Pétunia de Ben Grimm, qui intervient dans la plupart des interjections de la Chose. On s'attend à une vieille dame ridée façon tante May de Peter Parker, et on voit débarquer une pin-up !

Curieusement, j'étais persuadé de ne jamais avoir lu ces épisodes mais certains souvenirs ont refait surface à la lecture. J'en ai donc lu certains il y a trente ans.
Evidemment, le travail de massacre de la traduction de Panini fait toujours aussi mal. Quand on a été abreuvé aux « Ça va chauffer » de la Chose, lire « Ça va castagner » me fait l'effet d'une trahison. Vous me direz que je ne suis plus le public ciblé et vous aurez sûrement raison. Mais ça passe de travers quand même.
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