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Critique de ChatDuCheshire


J'ai lu ce tome de la série "Les chroniques de Narnia" alors que j'étais une petite fille et il m'avait tellement fascinée, d'autant plus qu'à l'époque impossible pour moi de trouver les autres volumes de cette saga...
La raison de cette fascination résidait sans doute dans le climat très particulier de cet épisode: emprunt de la nostalgie d'un monde perdu... En effet les protagonistes de l'histoire se retrouvent à nouveau catapultés dans ce royaume magique sur lequel ils avaient régné naguère en preux chevaliers. Mais hélas: ils se retrouvent dans un monde sur lequel bien des années ont passé. Leur château fabuleux est désormais en ruines. Les pommiers qu'ils avaient plantés sont désormais de très vieux arbres centenaires. Les arbres ne parlent plus et les animaux sont redevenus des êtres sauvages se défiant de l'homme... Bien sûr, un méchant tyran fut à l'origine de cette situation et, heureusement, nos héros vont retrouver le Prince Caspian, un descendant des souverains légitimes, qu'ils vont aider à reprendre le pouvoir...
Je me souviens de mes rêveries à l'époque, sur ce que devait être ce monde fabuleux avant sa chute, et auquel cet opus fait de fréquentes et adroites allusions. Quelle frustration de ne pouvoir se procurer "Le lion, la sorcière blanche et l'armoire magique", le tome dans lequel ce monde apparaissait à son âge d'or...
Bien des années plus tard je me suis procurée un coffret contenant tous les volumes de la série et je me suis bien entendu précipitée sur "Le lion, la sorcière blanche et l'armoire magique". Comme il fallait s'y attendre sans doute ce fut la déception: rien n'y était à la mesure de mes rêveries paresseuses de ces longues journées d'été. Et bien sûr j'ai appris le côté chrétien moralisateur et réactionnaire de cette saga (ainsi le personnage de Lucie, le seul à se montrer libre, fantasque et rebelle, finira "mal", la morale bien lourdaude étant sauve) et le charme a été définitivement rompu.
Mais je garderai toujours un souvenir "magique" du "Prince Caspian". Je pense qu'une partie de mon goût pour les œuvres d'art empruntes de nostalgie vient de la lecture et de la re-lecture de ce livre alors que j'étais toute môme...
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