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Critique de tiben


J'avais découvert Cécile Cabanac lors d'un apéro du Gang Pocket Polar où elle nous présentait Des poignards dans des sourires, très brillant premier roman.

Je n'ai donc pas hésité quand il m'a été proposé de lire en avant-première La petite ritournelle de l'horreur, la nouvelle enquête du commandant Virginie Sevran et de son équipe composée Pierre Biolet, Kervan, Ortiz et le borderline Dombard.

Ce nouvel opus met brillamment en exergue la noirceur de l'âme humaine. D'aucuns ont l'habitude de dire que les secrets sont généralement bien gardés... Que dire quand ils sont enfouis dans le béton des murs d'une vieille bâtisse.
Mettons nous à la place de Pio Achenza, le nouveau propriétaire de cette ancien lieu d'accueil de jeunes enfants. Alors même qu'il rénove la maison et décide d'abattre un mur, il tombe sur 3 cadavres de jeunes enfants ! Et les surprises laissées par Madeleine et Bernard Duflot ne s'arrêtent pas là...

Comment Virginie et sa bande vont s'y prendre pour dans un premier temps identifier les cadavres et retrouver le meurtrier ? Et ce dernier, qui est il? On suspecte un grand malade...il est bien pire que cela.

Un thriller haletant, un thriller captivant et très prenant durant lequel on passe par tous les états.
Et Cécile Cabanac nous "libère" uniquement au point final ! Jusqu'à l'ultime signe en effet des rebondissements et événements inattendus se produisent.

Une écriture incisive, des chapitres courts alternant les points de vue des différents personnages et au final quasi 500 pages que l'on ne voit pas passer. Et pourtant la folie, la maltraitance, la maladie... sont autant de thèmes que toute personne va fuir rapidement.

Un excellent millésime, un premier coup de coeur noir pour cette année 2022.
Une nouvelle preuve qu'un auteur noir peut s'emparer et mettre sur le devant de la scène des thèmes compliquées. Bravo Cécile.

A lire indéniablement...
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