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Critique de Fantine


Il s'agit du tout premier roman de Jean-Pierre Cabanes que je lis et j'avoue avoir été bluffée par la qualité historique et le talent de conteur de l'auteur.

Ledit roman débute en 1938 alors qu'Hitler se trouve déjà au pouvoir en Allemagne pour se terminer avec le procès de Nuremberg (20 novembre 1945 - 1 octobre 1946). L'Italie fasciste de Mussolini n'est pas de reste dans cette épopée "flamboyante" décrivant une période noire et tragique de l'histoire contemporaine mondiale, mais, surtout européenne.

Au fil des pages, le lecteur croise toute une série de personnages historiques et/fictifs, nazis convaincus ou non mais faisant semblant de l'être afin sauver leur peau.

Une rencontre improbable entre une jeune juive et un militaire allemand - unis par le même amour de la peinture - démarre le roman. Il sera le fil conducteur de l'intrigue, même si l'un d'entre eux connaîtra un destin tragique. En effet, Goering, grand amateur d'art, pillé de nombreuses oeuvres auprès des particuliers et musées à des fins personnels. Même si la fiction prend le dessus dans l'histoire d'amour entre les deux jeunes gens, qu'importe car Jean-Pierre Cabanes en profite pour mettre en avant la sauvegarde de milliers d'oeuvres d'art afin qu'ils ne se retrouvent pas entre les mains des nazis. En fait, la réalité historique n'est jamais loin.

Jean-Pierre Cabanes brosse une série de portraits d'individus qu'ils soient fascistes, nazis convaincus et/ou simples citoyens, militaires faisant leurs possibles afin de garder la tête haute en faisant dignement leur travail tout en étant contre le régime nazi ou fasciste. On passe sans problèmes de la France occupée à l'Allemagne nazie tout en faisant un petit détour par l'Italie fasciste. En fait, tout est lié afin résister par n'importe quel moyen à Hitler et Mussolini.

Les divers protagonistes, qu'ils soient fictifs ou historiques sont vivants, ingénieux, intelligents tout en se dépassant soi-même afin de braver la peur et libérer l'Europe de la folie de deux hommes : Hitler et Mussolini. Devenant ainsi des héros malgré eux ou des monstres sanguinaires pour certains.

Une fresque historique resplendissante, éclatante sur la bravoure, l'empathie, etc alors que le monde est à feu et à sang.
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