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Critique de palamede


En ce début de siècle, la Première Guerre mondiale entraîne Nino et Lorenzo, loin de leurs fiancées, dans le Haut-Adige. S'il s'y battent contre les Austro-Hongrois, et vont y être grièvement blessés, c'est que l'Italie sous la pression des interventionnistes, comme un certain Mussolini, veut récupérer ses terres irrédentes. C'est chose en partie faite avec la victoire des Alliés. Mussolini peut se consacrer à la création du Parti national fasciste et enrôler son ancien compagnon d'armes, Lorenzo, quand Nino de retour en Sicile intègre celle qu'on ne nomme jamais. Des choix radicaux qui auront raison de l'amitié des deux hommes...


Trop long (plus de sept cents pages, l'auteur est avocat, ceci explique peut-être cela), trop de passages redondants, et de mots italiens — sans doute pour faire couleur locale, d'histoires d'amour et de personnages convenus, et surtout un peu trop favorable à Mussolini : « De Mussolini, on peut dire du bien et du mal mais personne ne peut lui enlever d'avoir été le meilleur entraîneur du peuple, le meilleur orateur de son temps. Aucun avant ni après ne peut rivaliser avec lui, même D'Annunzio. » Mais aussi une fresque ambitieuse sur l'histoire du fascisme, qui si elle ne tient pas toutes ses promesses, comme la formidable trilogie de Francesca Melandri, a le mérite de nous rappeler un pan passionnant de l'histoire trouble italienne.

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