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Critique de daniel_dz


C'est sur l'étagère d'une boîte à livres que j'ai par hasard rencontré ce petit livre. J'étais curieux d'apprendre quelque chose sur le rap, auquel je ne connaissais pour ainsi dire rien, j'apprécie cette collection documentaire de Gallimard, j'ai donc emmené le bouquin.

L'édition date de 1996. On pourra donc s'y instruire sur les 20 premières années du rap, mais pas sur les 20 suivantes.

Quatre chapitres illustrés suivis, comme d'habitude dans cette collection, d'une vingtaine de pages de « témoignages et documents », d'une discographie, d'une bibliographie et d'une filmographie.

Le premier chapitre raconte la naissance du rap, aux États-Unis, à la fin des années soixante, lorsque s'est constitué le collectif de jeunes Noirs militants, les Last Poets (ils ont été espionnés par le FBI). L'auteur cite également comme racines du rap les « sound systems » jamaïcain des années 1960.

Plus tard, dans les années 1970, on a vu apparaître les « block parties », ou les deux côtés d'une rue d'un quartier ghetto étaient fermés pour transformer la rue en un lieu de fête animé par un DJ mixant des passages rythmiques pour faire vibrer la foule. À côté du DJ, un MC, « maître de cérémonie » lançait des appels pour exhorter les participants à danser. Petit-à-petit, les MC sont devenus les rappeurs que l'on connaît maintenant. En 1979, le « Rappers' Delight » du groupe Sugarhill Gang devient un tube mondial, lançant le réel succès du rap.

Le rap est militant, à la base, mais dans les années 1980, il devient un empire commercial. le deuxième chapitre du livre décrit la face New Yorkaise de cet empire (Run-DMC, DefJam, ...), tandis que le troisième chapitre est consacré au rap de la Côte Ouest (NWA, Dr. Dre, Snoop Doggy Dogg).

Le dernier chapitre est consacré au rap français avec, autour de Paris, NTM (Nique Ta Mère), MC Solaar (« Qui sème le vent récolte le tempo »), Ministère A.M.E.R. et d'autre, et à Marseille, IAM (« Je danse le MIA »). Et au milieu de tout cela, quelques lignes consacrées à l'OVNI génial de 1983 que je ne manquerai pas de mentionner tant je l'adore encore, 35 ans plus tard: le « Chacun fait ce qui lui plaît » de « Chagrin d'amour » (écrit par Gérard Presgurvic, le parolier de Patrick Bruel).

Si le sujet vous intéresse, je vous laisse compléter les détails en lisant le livre, dont la forme ne vous causera aucun ennui. Pour moi, c'était donc un agréable moment de lecture, bien intéressant. Mais n'étant aucunement spécialiste, je me garderai de porter un jugement sur la qualité du fond. J'espère qu'il se trouvera l'un ou l'autre lecteur pour ajouter un commentaire avisé à ce sujet.
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