Toute la saveur de la démesure de l'Italie méridionale, dans cette peinture d'un quartier pauvre palermitain, ou la violence côtoie la tendresse, l'escroquerie la noblesse d'âme, la saleté la pureté...
Des personnages excessifs auxquels on s'attache, qui courent après leurs inaccessibles rêves d'une destinée heureuse en s'affranchissant avec noblesse des règles de la bienséance. Et une sorte de pantomime sociale qui s'achève tristement mais qui laisse encore l'espoir d'une vie meilleure.
Quand on a ces racines,
Borgo Vecchio est un scirocco qui ravive en nous la musicalité du Mezzogiorno.
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