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Borgo Vecchio est un roman qui décrit et fait vivre de façon intense la vie d'un quartier de Palerme, quartier situé près de la zone portuaire.
Mimmo et Cristofaro sont deux enfants de ce quartier populaire et misérable. Mimmo est amoureux de la jolie Céleste dont la mère Carmela reçoit les hommes chez elle sous le regard de la Vierge.
Quant à Cristofaro, lorsqu'il rentre chez lui, c'est pour subir chaque soir, les coups de son père, buveur invétéré de bière, ceci dans l'indifférence générale. Mimmo souffre beaucoup de la situation de son ami et ne peut se confier qu'à son cheval de course Nana.
Enfin, un des personnages les plus emblématiques du quartier est Totò, le fameux pickpocket, rapide et insaisissable dont le pistolet reste caché dans la chaussette et que Mimmo rêve de lui voir utiliser contre le père de son ami. Tous les enfants aimeraient avoir Totò comme père et notamment Cristofaro.
Giosué Calaciura, avec une écriture unique, très spécifique, des phrases fortes, décrit ces vies simples, passionnées toujours en mouvement, où la religion est plus que prégnante. C'est avec une grande virtuosité qu'il passe du comique au tragique, peignant la réalité souvent barbare avec des mots justes et beaux qui nous pénètrent et nous obligent à rentrer dans cette vie de quartier pauvre, au coeur quasi impénétrable.
C'est un roman court mais fort, aux phrases longues que, pour ma part, j'ai trouvé trop sombre. Il est impossible, à mon avis de rester serein en le lisant, lorsqu'on est confronté à la violence subie par les enfants, à cette misère ordinaire et acceptée, même si la fin laisse pénétrer un faible rayon de soleil.
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Après le livre de Cristine Verlédène qui se passait en grande partie en Sicile, m'y voici à nouveau avec Borgo Vecchio, cette fois-ci d'un auteur du pays, un palermitain. Il y raconte l'histoire d'un quartier de Palerme, Borgo Vecchio et de ses habitants, Toto le mafieux, Carmela la prostituée, Cristofaro et Mimmo, deux amis, deux garçons dont le premier, souffre-douleur de son père, le second l'amoureux transi de Celeste, spécialiste de zizis, leur camarade de classe et fille de Carmela. Dans ce quartier aux prises avec la macro et micro délinquance, trois enfants confrontés à un monde adulte affecté d'une misère sociale et morale déroutante.
Giosuè Calaciura nous dépeint son île natale à travers les tragédies personnelles et naturelles auxquelles elle y est sujet. Dans une Sicile dans tout ses états, terre mythique de la mafia, un conte entre burlesque et réalisme magique, foisonnant d'odeurs et de couleurs.
C'est très triste, violent, le tout légèrement amorcé d'un humour très méridional.
Il m'a un tout petit peu manquée la nostalgie de la langue absente, celle d'origine.

Je remercie les Éditions NoirsurBlanc et NetGalleyFrance pour l'envoie de ce livre.
#BorgoVecchio#NetGalleyFrance


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Pour plonger son lecteur dans l'ambiance de vie de ce vieux quartier de Palerme, ce Borgho Vecchio où la police est mise en échec chaque fois qu'elle tente d'arrêter un voleur, Giosué Calaciura a réussi un superbe petit roman, prenant, angoissant, émouvant, d'un réalisme poignant n'excluant pas le rêve et la poésie. Quel passage admirable sur l'odeur du pain qui se répand dans le quartier !

Dans un entrelacs de ruelles inextricable, j'ai croisé des animaux privés de liberté mais capables de donner l'alarme avant l'arrivée de la police, des enfants qui rêvent d'espace et surtout Carmela, la prostituée officiant sous la protection de la Vierge au Manteau, sans oublier Totò le voleur et ses exploits défiant toute logique.
Au fil des pages, j'ai été imprégné par cette ambiance glauque mais surtout horrifié par ce père qui engloutit chaque soir quinze bières et bat Cristoforo, son fils. Tous les habitants du Quartier s'isolent, mettent le son de la télévision à fond pour ne pas entendre les pleurs et les hurlements du gosse.
Mimmo, son meilleur copain, est follement amoureux de Celeste, la fille de Carmela qui cherche qui peut bien être le père de sa petite. Il observe celle qu'il aime, enfermée sur son balcon chaque fois que sa mère travaille. Tous les hommes du quartier, comme les marins des navires de guerre quelques années auparavant, sont attirés par les charmes de Carmela.
Giosué Calaciura met aussi en scène un cheval, Nanà, acquis par le père de Mimmo pour des courses clandestines sur l'hippodrome du bord de mer. Mimmo et Cristofaro s'en occupent avec beaucoup de tendresse et c'est bien nécessaire pour ce pauvre animal dont on apprendra… Ne pas divulgâcher !
Courses clandestines, paris juteux, commerce illégal, vols à répétition, règlements de compte, curé confessant les flics un par un, omerta à tous les étages, j'ai frémi, été subjugué par tant d'arrangements avec la loi pour échapper à la misère, à la dureté de la vie dans ce quartier très populaire.

J'aurais tant aimé que tout s'arrange pour Totò et Carmela mais l'auteur a eu la bonne idée d'entrouvrir une fenêtre vers l'espoir d'une vie meilleure pour continuer à vivre tout simplement.


Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Un grand merci à Babelio et aux éditions Notabilia...

Mimmo et Cristofaro sont amis depuis leur plus tendre enfance. Aux moments de liesse ou d'insouciance s'ajoutent malheureusement ceux de violence et de tristesse. En effet, Cristofaro subit les coups de son père, ivre de colère et de bière. La mère, elle, laisse faire. Tout comme Le Quartier qui, pourtant, entend les hurlements, parfois les pleurs, du petit garçon. Tous les soirs, la scène se répète. Mais tous les soirs, Cristofaro rentre chez lui. le jeune Mimmo n'a alors qu'une idée en tête : tuer le père de son ami. Pour ce faire, il faudrait réussir à voler le pistolet de Totò le voleur...

Borgo Vecchio, un quartier pauvre de Palerme où se côtoient la misère, la violence, la délinquance et les drames ordinaires. C'est là que Giosuè Calaciura plante le décor de son dernier roman. L'on suit le quotidien de Mimmo et Cristofaro, deux gamins liés par une indéfectible amitié. Aussi, c'est ensemble qu'ils vont tenter de sauver Cristofaro des coups de son père. Il y aussi Carmela, une prostituée qui vend ses charmes à presque tous les hommes du quartier, Celeste, sa fille dont Mimmo est amoureux et qui puise sa force et sa patience dans les livres, ainsi que Totò le voleur qui court plus vite que son ombre. À la fois chronique sociale, fable tragi-comique et mélodrame, ce roman inspiré nous offre des scènes tantôt rocambolesques, tantôt émouvantes ou tantôt christiques. Cruel, émouvant, campé par des personnages terriblement attachants et porté par une plume lyrique et poétique, ce "Borgo Vecchio" flirte habilement entre violence et douceur, entre désespérance et espoir...
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Borgo Vecchio, quartier miséreux de Palerme, est le décor d'une tragédie antique et pourtant contemporaine, annoncée par l'accumulation de drames ordinaires et quotidiens que personne n'a eu l'idée d'empêcher.
Par exemple, il y a Cristofaro, jeune gamin martyr de l'alcoolisme de son père, et du silence de sa mère et de tout un quartier.
Puis il y a Celeste, la fille de Carmela la prostituée, coincée par tous les temps sur l'étroit balcon de l'appartement, pendant que sa mère « travaille » à l'intérieur.
Il y a aussi Mimmo, l'ami des deux précédents, qui rêve de les libérer de leurs parents irresponsables.
Et encore Totò, le voleur aux semelles de vent, jamais attrapé par la police, mais que son amour pur pour Carmela pourrait bien mettre en danger.
Et même les animaux paient un prix innommable à la cupidité des hommes. Nanà, le cheval des courses clandestines du père de Mimmo, vous en raconterait de belles (en fait, non, plutôt des affreuses) si seulement vous daigniez l'écouter avec vos oreilles d'enfant.

Borgo Vecchio est un quartier pouilleux et puant où la Misère écrase Dame Morale sous son talon de feu. Rien n'y fait, ni la colère divine qui se déchaîne en chaleur d'enfer ou en orage biblique pour mater cette Sodome ou Gomorrhe, ni la bonté de la Vierge au Manteau qui tente de sauver ce petit monde sous son voile de miséricorde. Las ! le miracle n'aura pas lieu.
Borgo Vecchio, c'est une histoire de la violence des hommes, dans un contexte de pauvreté économique et morale, de mafia, de corruption, de convoitise et de cruauté, d'indifférence et de fatalisme.
S'il y a de l'humour, c'est parce que le désespoir est poli et tente de cacher la crasse morale ambiante sous des allures de farce.
S'il y a de la tendresse, c'est grâce à la poésie lyrique et au réalisme magique insufflés par la plume de l'auteur.
Personnellement j'aurais préféré plus de sobriété. Mais peut-être cette exubérance est-elle la seule façon d'adoucir un (tout petit) peu cette réalité morbide, déchirante et sans espoir.

En partenariat avec les Editions Noir sur Blanc via Netgalley.

#BorgoVecchio #NetGalleyFrance
Lien : https://voyagesaufildespages..
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« La pauvreté est la pire forme de violence » a dit Ghandi.


Les phrases s'enroulent les unes sur les autres, se déroulent avec lenteur en détachant chaque mot.
Les images fortes surgissent, au coin d'une rue où puent tous les remugles de pisse et de crasse.
La violence des hommes s'abat sur les animaux, sur les flics, et même sur leurs enfants.
Le Quartier, ce quartier pouilleux de Palerme, bat sous la torture de la pauvreté.


Borgo Vecchio n'est pas une histoire. C'est un quartier, décrit de manière brute.
Description de personnages récurrents : Mimmo, Cristofano, Celeste, les enfants d'un charcutier véreux et cruel, d'un alcoolique brutal, d'une prostituée belle à damner.
Description de ces parents irresponsables.
Description des ruelles labyrinthiques où glisse Toto le voleur.
Description de la nature elle aussi féroce, qui inonde et détruit.
Et la balle des policiers qui se fraie un passage parmi tout ce monde, parmi tous ces murs, ces caves, ces animaux maltraités pour atteindre un homme : meurtre lié au destin de ces enfants.


La poésie est là, heureusement vais-je dire, pour aider à lire l'insoutenable.
Langue-incantation.
Langue-procession vers le but final, sans cesse renouvelé : la pauvreté.


Merci aux éditions Noir sur blanc pour ce roman offert dans le cadre d'une opération Masse critique privilégiée.
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Comment décrire les émotions qui nous étreignent à la lecture de cette fable colorée , visionnaire , magie de l'écriture , burlesque, humour noir , trahison, simagrées ecclésiastiques et guets- apens nocturnes, alliant les méfaits des uns et des autres , châtiments du seigneur , magouilles , pauvreté , taillades et brimades ?

Plus sérieusement , nous voici au coeur de l'insularité méditerranéenne, magique et cruelle , violente et triste, aux côtés de Toto, l'insaisissable, mafieux et orphelin , voleur, fils de voleur , s'évanouissant dans la nature laissant ses victimes , des dames aisées , vidées et trahies.

Toto, certain de son impunité en cette terre de Mafia, qui ne connaissait ni règles, ni limites et dépensant la nuit le fruit de ses larcins du jour ....

Toto , qui conservait son pistolet dans sa chaussette , Toto et ses séjours à la maison de correction....
Mimmo et Cristofaro amis à la vie à la mort , camarades de classe et complices, Cristofaro et sa vie marquée par les bleus et les blessures , souffre- douleur de son père, Carmella la prostituée, Céleste sa fille , captive du balcon lors du travail de sa mère, Mimmo qui aime Céleste...

La misère sociale côtoie la délinquance ,la morale : absente, déroutante , les magouilles en tout genre où l'on tourne en dérision les forces de l'ordre en les envoyant dans les voies sans issue sous les bons auspices du prêtre et sa complicité ....

Les tragédies naturelles : cyclone en délire, inondations, nuit soudaine se mêlent intimement aux tragédies personnelles et à cette Misère , au sein de familles pauvres, aux existences épuisées, souffrantes , dans les entrailles et la profondeur des ruelles étroites trouées de cours intérieures .
Boucan , puanteur du guano, chaleur, odeurs , couleurs, descriptions foisonnantes , paraboles , envolées lyriques et poétiques . .....

La langue de cet auteur est brillante , unique, faconde italienne oblige, , bien et mal mêlés , beauté et indifférence de la mer, dérision et désordres, sainteté invisible, amour , haine et trahisons, razzias, voleurs et sacrilèges , désordres des sans- loi ...

Sept chapitres à l'intrigue tonitruante, triste , violente qui ne manque pas d'humour , entre pauvreté et dérision , abus de pouvoir jusqu'au grand final qui nous éreinte ....


Sans parler de Nana , le cheval du Quartier , malheureux , fou de terreur, le champion aux deux - cents courses, toutes gagnées et pour cause !
Ah , la férocité pour les bêtes aussi,
Mais il faut lire ce livre bouillonnant .
Merci à masse critique Babelio et aux éditions noir sur blanc pour l'envoi de ce livre !
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Borgo Vecchio n'est pas un roman, c'est un quartier. Plus précisément un quartier pittoresque mais misérable de Palerme dans les Années Soixante ou Soixante-Dix, débordant d'odeurs, de combines, de détritus ou de drames.

La langue utilisée pour le raconter ici est bien trop lyrique et onirique pour moi. Les personnages et les situations m'ont souvent semblé outrés, relevant plus de la fable ou du conte moral que du roman. A aucun moment je n'ai cru à Mimmo, à Cristofaro, à Carmela, à Nana ou à Toto... Oui, mais !

Mais il y a ce quartier qui rattrape tout à mon sens, parce que lui est vrai, qu'on y croit et qu'on s'y croit. J'imagine sans peine ces petites ruelles et ces culs de sacs, ces boutiques où on magouille, ce balcon où la fille de la prostituée se réfugie pendant que sa mère travaille, même quant il pleut, cette écurie où se retrouvent les deux amis, ce soleil qui écrase tout par moments.

Le roman ne m'a pas convaincue, mais le quartier si. J'ai fait un voyage dans le temps et dans l'espace, tragique et violent, et pourtant très beau.

Merci à Babelio et aux éditions Notabilia pour cette Masse critique privilégiée (et encore une fois toutes mes excuses pour le retard, je ne lis pas aussi vite que Toto court...)
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Ce roman nous raconte l'histoire d'un quartier de Palerme, le Borgo Vecchio, et la vie de ses habitants. On entre ainsi dans la vie de deux garçons, Mimmo et Cristofaro qui vont à l'école ensemble, (et font ensemble l'école buissonnière), de Toto, le voleur insaisissable, à l'agilité exemplaire aussi bien dans la manière dont il accomplit ses larcins que dans la vélocité de sa fuite.

Cristofaro subit un véritable martyr tous les soirs, où il est battu par son père « qui pleure la bière », ses hurlements de bête font frémir les voisins, qui préfèrent monter le son de la télévision, pour ne pas intervenir…

Les deux amis rêvent d'avoir un père comme Toto, et Mimmo décide que la seule manière de faire cesser la maltraitance et de tuer le père de Cristofaro, en subtilisant le pistolet que Toto garde caché dans sa chaussette au cas où il aurait besoin de s'en servir un jour.

On fait aussi la connaissance de Carmela, prostituée notoire, qui reçoit ses clients en « position de prière », juste au-dessous du portrait de la Vierge, tandis que sa fille Céleste apprend ses leçons sur le balcon. Au grand dam des bigots bigotes et autres personnes fréquentant l'Église : une fille qui veut étudier, quelle horreur ! cela revient à insulter Dieu !

Bien-sûr, ces trois-là vont devenir très proche, Mimmo étant tombé amoureux de Céleste, et se confiant à Nana, un cheval dont il s'occupe…

Un jour, Toto décide d'épouser Carmela devenant au passage le père de Céleste et les réactions des gens autour de Toto en dit long… comment rester amis, alors qu'un de ses amis, compagnon des vols depuis le premier jour, que l'auteur appelle « le traître » est aussi amoureux de Carmela. L'amitié peut-elle résister lorsque la jalousie piaffe devant la porte.

Une scène particulièrement riche en couleurs : le baptême en grande pompe de Nana

« Ce fut donc dans l'écurie que Toto retrouva le curé avec l'étole de rigueur pour le baptême, la cuvette pour l'eau bénite et l'aspersoir, il était en train d'oindre le cheval afin qu'il partage le destin des chrétiens et Mimmo le caressait tendrement sur le museau pour le consoler de sa peur. le parrain était Cristofaro et la marraine Céleste, car il suffit des enfants pour baptiser les animaux… »

Ce roman, très court, est d'une puissance telle que j'ai dû faire un break en route, car les scènes de maltraitance sont on ne peut plus réalistes ainsi que la lâcheté des voisins. Cela remue en profondeur, de même que l'obscurantisme environnant. En reprenant la lecture, la poésie de l'écriture de Giosuè Calaciura a fini par m'envoûter : les phrases sont belles, une invitation au voyage dans les ruelles les odeurs, les couleurs du Quartier.

Bref : un roman très particulier, sur fond de misère sociale, où les gens en sont parfois réduits à vendre le peu qu'ils possèdent (par exemple une seule chaussure, l'autre ayant été volée, dans une scène particulièrement triste) … mais la violence omniprésente est oppressante malgré les envolées lyriques.

Voici d'ailleurs ce qu'écrit Jérôme Ferrari à propos de ce roman : « La langue de Giosuè Calaciura est unique, objectivement unique : c'est une langue très belle, dense, poétique, baroque, traversée de constantes inventions métaphoriques. »

Un grand merci à Babelio et aux éditions Notabilia qui m'ont permis de découvrir cet auteur.
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Durant 150 pages, on se retrouve à Borgo Vecchio, quartier pauvre et caricaturale des villes de l'Italie du Sud, ici Il s'agit de Palerme. Non seulement la misère est le signe distinctif de ce quartier mais aussi la violence et la prostitution. Dans ce quartier on va y rencontrer des personnages hauts en couleurs qui vont nous faire passer par différents sentiments, on va effectivement sourire grâce à des situations, des remarques , mais aussi souffrir avec Cristofaro qui est le souffre-douleur de son père ou encore avec Celeste qui attend seule sur le balcon que sa mère ait terminé de donner du plaisir à ces hommes qui viennent chercher un petit coin de paradis . Chacun dans ce quartier essaie de vivre avec ce qu'il est, avec ce qu'il peut, sans se soucier du voisin, en fermant les yeux sur ce qui se passe mais en retrouvant une certaine solidarité dans certaines situations.
La magie et la poésie ne sont pas exclues de ce roman , l'auteur sait avec beaucoup d'adresse décrire la vie de Borgho vecchio mais il y manque pour moi un petit quelque chose . Quoi ? je ne sais pas mais je n'ai pas été emportée, enthousiasmée. Je quitte donc ce quartier et ses habitants sans me retourner. Dommage.
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