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Critique de Athouni


Comment évoquer la violence quotidienne qui mine Lima ? Carlos Calderón Fajardo, auteur péruvien méconnu en France mais célébré en son pays, fait dire à un de ses personnages qu' « écrire le réel, ce n'est pas le décrire » (ou quelque chose d'approchant, citation de mémoire). Pour l'écrivain, la chose semble entendue : la description du réel passe par l'imaginaire.

La conscience de l'ultime limite raconte comment et pourquoi le journaliste d'un quotidien péruvien en vient à inventer des crimes imaginaires dans une capitale plombée par la criminalité. Dans ces chroniques quotidiennes le journaliste propose des histoires qui, si elles ne défient pas la rationalité, se teintent de fantastique ou jouent, du moins, la carte de l'improbable. Tout se complique lorsqu'il reçoit les chroniques d'un lecteur du journal : crimes inventés ou crimes réels ?

Carlos Calderón Fajardo enseigne la sociologie et cela se ressent dans des réflexions parfois absconses. du coup, on lit « la conscience de l'ultime limite » sans déplaisir mais sans toujours comprendre où l'auteur veut en venir… Pour ma part, je suis passé à côté de la réflexion sur la violence et j'ai trouvé plus de matière sur le processus créatif et littéraire, les liens entre réalité et imagination.
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