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Critique de Ineedmorebooks
J'ai eu peur de ne pas m'attacher aux personnages, mais au fil des chapitres, entre les coups de gueule, les rebondissements et autres affrontements, j'ai apprécié la loyauté de Don. Rembobinons, si Dom est “lié” aux Styx Riders grâce à son amitié avec Ash et Gun, il n'appartient pas/plus vraiment au club. Certes, il est nomade et revient pour tenter de freiner l'expansion des Titans, mais, lors de ma lecture, je n'avais pas l'impression d'être au coeur du MC. Bien sûr, cela vient du fait qu'il doit retrouver ses marques et tenter de rouvrir le dialogue avec ses anciens copains. Don ne se sent pas à sa place, il a du mal à passer outre les remarques et les non-dits de la part de Gun (et je le comprends !). D'ailleurs, je pense que ce qui m'a manqué, c'est l'alchimie habituelle que l'on trouvait à chaque tome. À côté de ça, je dois dire que j'ai aimé que la mythologie soit de nouveau présente à travers Cyrène. Cette fille ne manque pas de culot ! Elle s'impose dans la vie de Don, tente de le faire craquer, de fouiller... Bref, la fille qui ne tient pas vraiment à sa vie. Cela vient du fait qu'elle a déjà connu le pire et qu'elle est prête à tout pour exécuter son plan et partir loin de tous ses problèmes. Si elle n'avait jamais pensé devoir demander de l'aider aux Styx Riders, elle remarque qu'ils sont loin de l'image que d'autres lui ont dépeinte, mais cela ne doit pas l'éloigner de son objectif. Certes, Don est sympa, sexy et elle aime la colocation, mais elle a, ni le temps, ni réellement le droit de fricoter avec lui. Pourtant, ce duo atypique est beau. Chacun sait ce qu'il doit faire, mais, ils n'arrivent pas complètement à faire abstraction de l'alchimie entre eux. Je dois dire que depuis le tome 4, les affrontements se font plus fréquents, plus sanglants et pourraient laisser des marques chez nos bikers. J'ai adoré apercevoir Méduse moins tourmentée, découvrir les tourments de Gun et avoir des nouvelles d'Ash. Bref, je compte bien profiter de mes vacances pour clôturer cette série.
