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Critique de Walden-88


Années 1930. Ty Ty Walden vit dans sa ferme en Géorgie, avec deux de ses fils, Buck et Shaw, sa fille cadette, Darling Jill, une dévergondée au caractère bien trempé, et sa belle-fille Griselda. La ravissante Griselda, dont Ty Ty dit: "elle avait la plus belle paire de nichons qu'un homme puisse voir et, une fois qu'on les avait vus, on ne pensait qu'à tomber à quatre pattes et à lécher quelque chose". Les Walden creusent depuis quinze ans des trous dans leur terre au lieu de la cultiver, persuadés qu'ils sont de trouver bientôt un filon d'or. Bien que d'immenses trous éventrent la terre, un seul arpent est néanmoins toujours préservé, dont les fruits sont réservés à l'église du coin. Cependant, cette terre est sans arrêt déplacée, selon les envies de Ty Ty de creuser à tel ou tel endroit. Ne pensant qu'à son or, il pousse le ridicule jusqu'à capturer au lasso un albinos qui vit dans les marais. Car d'après ce qu'on lui a dit, les albinos seraient capables de trouver instinctivement des filons d'or.

Du grotesque du début , on sourira de toutes ces facéties, de la simplicité animale des Walden, de leur sagesse proverbiale contestable; on passe à la cruauté et à la misère sociale. Les descriptions de certains sentiments, très forts, très crus expriment l'animalité de l'homme, le désir sexuel, la haine et la jalousie.

Totalement amoral, ce livre dépeint avec cynisme la misère sociale et intellectuelle de ces "redneck". Dommage qu' Erskine Caldwell soit de moins en moins lu, car c'est un auteur très talentueux.
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