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Critique de LoupAlunettes
" le marchand de bonheur".
Nous pouvons commencer à supposer qu'il ne sera pas difficile de nous faire plaisir, à nous lecteurs, c'est l'excellent Davide Cali, deuxième marchand de bonheur, sur les textes. Nous sommes déja très habitués à l'auteur sur de belles collaborations chez Sarbacane.
L'illustrateur Marco Somane, un troisième marchand, nous gratifie d'une magnifique 1ère de couverture pour commencer la quête. Cherche t-on à nous séduire? Est-ce une bonne affaire?
Admirez, chers lecteurs, cet arbre au tronc imposant et aux branches aménagées, d'élégantes habitations de banlieue avec des niches en encorbellement.
Qui ne souhaiterait pas y habiter?
Le moment présenté semble festif, des guirlandes électriques pendent joyeusement et nous inspire une fête de quartier au sommet d'un arbre.
Il est à supposer pour un tel univers que ces habitants soient des animaux.
D'ailleurs, une souris grise s'appuie à l'une des fenêtres, regardez.
Elle attend.
Qui?
Le marchand de bonheur?
Notre héros.
Allons à sa rencontre et tournons les pages.
Notre premier marchand est un pigeon.
Non pas que ce personnage soit crédule de quoi ce soit, non, c'est sa nature et les autres ne se feront pas plumer.
Il leur vendra du bonheur en pot, petit, moyen ou grand.
Nous sourions de l'idée mais l'auteur combattra l'idée de l'arnaque possible en insufflant de la tendresse et des souffles de légereté. Comment douter?
C'est agréable au texte et à l'image.
Nous ne savons pas ce que contient les pots mais en choisissant un modèle suivant ses besoins, les habitants de l'arbre donnent l'impression de trouver chaussures à leur pied ( ou plutôt à leur patte).
Certains peuvent y mettre le prix, d'autres se contentent du minimum.
Chaque acheteur à plumes fait chanter les mots, Madame Huppe, Madame Charbonnière, Madame Rossignol...
L'habillage général tend vers un XIXème siècle soigné, d'une coloration doucement délavé, parfois égayé d'imprimés divers.
L'auteur Davide Cali glisse dans sa poésie, tout en phrases courtes, un peu de philosophie et d'une façon astucieuse, très clairement, cela fera réfléchir nos jeunes lecteurs sur le sujet.
Les décalages antropomorphes apporteront un brin d'humour.
C'est un très chouette album et ce n'est pas seulement parce que c'est une histoire à belle plume.
C'est excellent.
Nous pouvons commencer à supposer qu'il ne sera pas difficile de nous faire plaisir, à nous lecteurs, c'est l'excellent Davide Cali, deuxième marchand de bonheur, sur les textes. Nous sommes déja très habitués à l'auteur sur de belles collaborations chez Sarbacane.
L'illustrateur Marco Somane, un troisième marchand, nous gratifie d'une magnifique 1ère de couverture pour commencer la quête. Cherche t-on à nous séduire? Est-ce une bonne affaire?
Admirez, chers lecteurs, cet arbre au tronc imposant et aux branches aménagées, d'élégantes habitations de banlieue avec des niches en encorbellement.
Qui ne souhaiterait pas y habiter?
Le moment présenté semble festif, des guirlandes électriques pendent joyeusement et nous inspire une fête de quartier au sommet d'un arbre.
Il est à supposer pour un tel univers que ces habitants soient des animaux.
D'ailleurs, une souris grise s'appuie à l'une des fenêtres, regardez.
Elle attend.
Qui?
Le marchand de bonheur?
Notre héros.
Allons à sa rencontre et tournons les pages.
Notre premier marchand est un pigeon.
Non pas que ce personnage soit crédule de quoi ce soit, non, c'est sa nature et les autres ne se feront pas plumer.
Il leur vendra du bonheur en pot, petit, moyen ou grand.
Nous sourions de l'idée mais l'auteur combattra l'idée de l'arnaque possible en insufflant de la tendresse et des souffles de légereté. Comment douter?
C'est agréable au texte et à l'image.
Nous ne savons pas ce que contient les pots mais en choisissant un modèle suivant ses besoins, les habitants de l'arbre donnent l'impression de trouver chaussures à leur pied ( ou plutôt à leur patte).
Certains peuvent y mettre le prix, d'autres se contentent du minimum.
Chaque acheteur à plumes fait chanter les mots, Madame Huppe, Madame Charbonnière, Madame Rossignol...
L'habillage général tend vers un XIXème siècle soigné, d'une coloration doucement délavé, parfois égayé d'imprimés divers.
L'auteur Davide Cali glisse dans sa poésie, tout en phrases courtes, un peu de philosophie et d'une façon astucieuse, très clairement, cela fera réfléchir nos jeunes lecteurs sur le sujet.
Les décalages antropomorphes apporteront un brin d'humour.
C'est un très chouette album et ce n'est pas seulement parce que c'est une histoire à belle plume.
C'est excellent.
