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Citations sur Noirs dessous (12)

Le fait de continuer à le vouvoyer me garantissait une distance salutaire à chacune de ces remarques sèches et acerbes. Avec toute la déférence dont je fus capable, je lui suggérai donc une autre solution.
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Ne rien dire était une façon de me faire comprendre que nous n’étions pas du même monde, j’étais bien un subalterne. Il était mon seul client, je ne faisais que de l’architecture d’exécution. Les logements sociaux étaient un lointain souvenir.
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L’expérience semblait en effet, bien davantage que dans d’autres métiers, être la base absolue des réponses aux nombreux adaptations qui s’avéraient nécessaires durant la phase chantier, principalement lorsqu’il s’agissait de rénovation lourde, où surgissait une complication pratiquement chaque jour. Ce cahier me fut précieux et m’accompagna sur tous mes projets.
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Les chiffres me passionnent. J’ai une mémoire visuelle extraordinaire, notamment pour retenir les cotes d’un bâtiment, les sommes d’un devis, les tableaux financiers d’une opération de projet ou ses date-clefs. De même pour les espaces, les matériaux, les mobiliers et agencements.
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Pour une raison que j’ignore, et que je qualifierai aujourd’hui de sixième sens, mes yeux avaient été accrochés une demi-seconde plus tôt par une jeune femme Noire, absolument magnifique, que je pouvais voir uniquement de trois-quarts, et qui s’apprêtait à rentrer dans un des salons, quittant ainsi le jardin. Elle n’était pas accompagnée. Cette vision très furtive ne dura pas plus de quelques secondes, mais je fus néanmoins saisi par sa grâce, la fluidité de ses vêtements, son port altier, la classe folle qui émanait de son allure. Puis elle disparut à l’intérieur du bâtiment. Une révélation qui m’avait permis d’échapper au scan du regard de Packard, qui ne put déchiffrer que de l’émerveillement lorsque j’accrochais enfin son regard. Il était visiblement rassuré.
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Sous le vernis du pouvoir et de ses réseaux, j’allais découvrir une conspiration machiavélique, née d’un cerveau malade, terriblement efficace. Dont le moteur principal était l’argent, au mépris de toute bienséance, compassion ou équité. La raison du plus fort au service du pouvoir conféré par l’argent. Quel que soit le prix à payer. Quel que soit la déraison ou l’absurdité des motivations. Et le marigot de la Françafrique était le vecteur parfait pour cultiver cette folie.
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Je m’aperçus très vite au filde mes recherches que Packard était très connu des VIP, beaucoup moins du grand public. Il était partout. Présent dans tous les projets des grands de ce monde, sillonnant la planète dans son jet privé, à l’aise sur toutes les photos trouvées dans les magazines people.
Packard semblait ne pas avoir de prénom, ce qui m’étonna. Tout le monde l’appelait soit « Monsieur », soit « Packard » directement, jamais les deux, même en légende des photos des tabloïds que je consultais. Cela tranchait avec le respect que sa seule présence inspirait. J’appelais par leur patronyme direct le maçon ou le plombier, pas LE décorateur français. Étrange cette absence de prénom. Je ne sais toujours pas, alors que j’écris ces lignes, s’il n’en a jamais eu un.
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Il baragouinait un anglais incompréhensible, et semblait ne pas y porter la moindre importance, son aura naturelle suffisait pour que ses paroles, ponctuées par de petits gestes précis, soient littéralement bues par son auditoire. Packard était un spectacle à lui tout seul, fascinant, extrêmement charmeur. Et malgré la puissance d’André Demazières et son statut de dirigeant d’une des plus grandes entreprises françaises, il semblait bien que ce soit Packard qui avait été littéralement l’homme le plus important de cette réunion.
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Ces concours étaient évidemment bénévoles et ne donnaient donc pas lieu à la moindre gratification. L’heure supplémentaire est un concept français, il n’existe pas au Royaume-Uni. Compétition interne donc, qui laissait des traces sournoises dans les relations professionnelles. Très anglais donc.
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Quand on a vingt-sept ans et que l’on prête serment devant son ministre, un genou à terre, le serment de faire son métier avec foi et honneur, on a forcément des convictions. Je pensais révolutionner le logement social en France et en Angleterre ,rien que ça. Nous étions en 1993, il y avait tout à faire. L’amiante fumait encore, même si elle était interdite depuis quelques années dans le bâtiment ; les besoins en logements sociaux explosaient…
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