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Critique de Wictoriane


Milan, 2001. Désirant changer de vie, Emma, 50 ans, vient juste d'ouvrir une librairie Rêves&sortilèges spécialisée dans les romans d'amour. Elle y retrouve Frederico, l'amour de ses vingt ans. Emma, fidèle à un précepte, refuse la modernité technologique : pas d'internet, pas de téléphone portable, et les deux anciens amoureux décident de rester en contact grâce à des lettres qu'ils vont s'écrire, car Frederico, architecte, vit aux USA.

Mon avis
Tout d'abord, je dois dire que ce livre est d'une grande richesse : l'auteure a entrepris une incroyable documentation et nous entrons dans son monde avec tant de détails que tout semble réel. Chapeau donc à Paola qui a su transcrire cette librairie comme si elle existait bel et bien. Mais elle a su marier la fiction avec de vrais évènements, et nous n'échapperons pas à l'ombre noire du World Trade Center (nous sommes en 2001). Pour contrebalancer l'horreur, Paola nous emporte à Belle-Île-en-mer et nous fait visiter de vrais sites, et si j'en crois le site internet mis en lien à la fin de ce billet, l'hôtel où descendent nos tourtereaux existe bel et bien.

J'ai bien aimé la trame de l'histoire jusqu'à la petite escapade de nos amoureux (vers la page 110) ; à partir de là, les lettres échangées entre les deux amants se font un peu répétitives, il me tardait d'arriver à la fin pour y lire "comment tout cela allait finir" (vous me connaissez.)...
J'ai été légèrement agacée par Emma, qui ne semble pas trop savoir ce qu'elle veut. Quand à Frederico, il ne doute de rien : après toutes ces années, jouer le chevalier servant auprès d'une pauvre femme abandonnée n'a rien de charmant. Des claques oui, pour avoir fait rêver une pauvre fille de 50 ans avant de (presque) l'abandonner... Non mais des fois...

Trêve de plaisanterie : voilà un livre qui fourmille de livres, de noms d'auteurs, un véritable coffres à trésor. Et si les personnages ne sont pas assez sympathiques à mes yeux, il n'en demeure pas moins que l'idée de retrouver les joies de l'écriture a de quoi me toucher, moi qui adore le papier, le stylo, la forme de mon écriture, le bruit du stylo, ou même du crayon sur la feuille, l'odeur, et les dessins (Frederico est architecte).

Une bonne trame que cette histoire atypique, qui aurait pu être plus courte tout de même, car les lettres échangées entre Emma et Frederico, n'apportent pas grand chose à l'intrigue, si ce n'est un certain ennui chez le lecteur impatient qui me ressemblerait.
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