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Critique de Patrijob


J'ai pioché ce roman dans une boîte à livres. le titre ne m'accrochait pas: trop "fleur bleue" L'amour est à la lettre A... Je me suis décidée en lisant le quatrième de couverture qui annonce l'histoire d'une libraire. Et je ne regrette pas mon choix.
Emma, 50 ans, a ouvert une librairie spécialisée dans les romans d'amour.
Elle y retrouve son flirt de jeunesse, Federico, devenu architecte et qui vit à New-York.
Toujours amoureux l'un de l'autre, ils entament une correspondance secrète ponctuée, chaque année à la même date, par une semaine de retrouvailles et de passion à Belle-Île en mer.
Mais Federico est marié...

Ce que j'ai aimé:
Les nombreuses références à la littérature qui permettent de découvrir des oeuvres méconnues. Des grands classiques aux romans à l'eau de rose.
L'écriture, fluide et fine, très descriptive, qui permet à cette histoire romantique de figurer parmi les romans de qualité.
Les lettres de l'un et l'autre qui ne sont pas trop nombreuses et donc, ne lassent pas. On aurait pu croire que Federico s'attarderait inutilement sur ses travaux d'architecture, mais il n'en n'est rien. A part les deux, trois premières lettres où il explique en long et en large les travaux entamés à la Morgan Library de NY, les autres lettres se soucient essentiellement de répondre aux attentes d'Emma.
Je conseille d'ailleurs aux lecteurs de rechercher cette bibliothèque sur internet et d'y faire une petite visite virtuelle. Cela déclenche inévitablement l'envie d'en savoir plus et de s'intéresser aux commentaires de l'architecte.

Ce que j'ai moins aimé:
Quelques longueurs tout de même, surtout vers la fin du livre. Notamment lors des séjours à Belle-Île.
Je trouve aussi un peu dommage qu'Emma ne se soit pas contentée de sa petite librairie-café et ait vu grand au point d'ouvrir un hôtel. Bravo pour l'ambition mais elle tue un peu le côté typique du commerce.

Un joli roman italien.
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