AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de keisha


" A la mort de son père, célèbre violoncelliste, Lucrezia met au jour dans les affaires du défunt une boîte remplie de lettres, toutes écrites par la même personne : une certaine Constanza, qui, des années durant et dans le plus grand secret, fut la maîtresse du musicien.

Surprise de découvrir cette relation dont elle ne soupçonnait pas l'existence, Lucrezia décide de se rendre en Provence, chez Constanza, afin d'en apprendre davantage sur son père. le temps d'un week-end, celle-ci va lui parler de l'homme qu'elle a aimé."



Une quatrième de couverture prometteuse, des lettres, un joli souvenir de la librairie de L'amour est à la lettre A, alors pourquoi pas?



Hélas! Je suis rarement autant passée à côté d'une histoire...



En fait Constanza est la narratrice, censée s'adresser à son amie Gabriella, mais à part embrouiller le lecteur je n'en vois pas l'intérêt. Fort heureusement elle décide de vouvoyer Lucrezia, sinon je risquais d'être un peu plus perdue!

" C'est une excellente idée, ai-je répondu, même si je répugnais à quitter cette cuisine spacieuse et confortable. Et tu le sais, Gabriella, je préfère parler en étant assise. Ce doit être à cause de ma petite taille."



Constanza accueille donc Lucrezia, elle égrène ses souvenirs, relit quelques unes des lettres. A aucun moment cette grande passion ne m'a intéressée. J'étais loin aussi de la plume de Zweig ou de Madame de Lafayette qui savent transfigurer les passions les plus intenses. C'est mou, sans rythme, décousu, on n'y croit pas.



Andrea le violoncelliste souffre du bras, il ne peut plus jouer, c'est sans doute ce qui peut lui arriver de pire j'imagine. Constanza : " Comment puis-je te parler de notre avenir quand tu n'es plus à l'écoute que de tes tendons, essayant de dompter cette gêne qui gâche le plaisir que tu as à jouer? Tu verras, le prochain spécialiste saura guérir cet auguste bras. En attendant, je tente de mettre à distance ce qui me fait souffrir."

[Eh oui, Andrea, si tu comptais sur moi pour te soutenir, c'est raté.]



Lucrezia :" - Comment était-il, au lit, mon père?

(...) L'ennui, c'est que je ne me rappelais pas quel amant était son père."

[ Ah c'est ballot! Les grandes passions, vraiment...]



Pourtant j'avais apprécié L'amour est à la lettre A, plus abouti, plus vivant. Je ne voudrais pas vous détourner de ce roman, faites vous votre propre idée... La passion éthérée ne me touche guère, tant pis.
Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
Commenter  J’apprécie          20



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}