Une belle fête d'anniversaire. Un secret. Un lourd secret. A peine croyable. Si peu crédible. Pourtant si réel. Si vrai. Presque assumé. Qui l'eut crû? Est-ce vraiment une découverte? peut-on parler de découverte? C'est ainsi qu'après une lecture tranquille, nous nous trouvons embarqués dans l'insoupçonnable. L'incroyable. Aussi sonné que Jack ait pu l'être sans toutefois, le même sentiment de déjà vu. Et c'est le début de l'aventure.
Dans
sanglante descendance,
Camille Cambier a l'art de raconter. Et ce, malgré son jeune âge. du suspens. Des questions. Des découvertes durant toute la lecture. Un sentiment nous enveloppe brusquement et nous pétrifie dans une merveilleuse horreur: le dégoût. Pourtant, cela rend la lecture encore plus jouissive. Est-ce notre instinct primaire qui se révèle? j'avoue avoir sauté deux ou trois lignes juste pour souffler. Cependant, la lecture est toujours restée addictive.
Sanglante descendance se lit d'une traite. Les chapitres sont courts, les flash-back bien situés et nous permettent de bien nous imprégner de l'histoire. C'est un roman merveilleusement horrible. Horriblement beau. D'une beauté terrifiante. Une terreur addictive. Une addiction plaisante. C'est un roman qui réveille un vieil instinct au fond de nous. C'est un roman qui se déguste avec un plaisir glaçant. Les Editions du Panthéon et
Camille Cambier vont faire trembler
Stephen King. Et oui, la relève est là.
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