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Critique de PhilippeCastellain


Pourquoi idéalisons-nous autant ? Un lieu, un ami, un travail, un livre. On en chante monts et merveilles. de ceux qu'on convainc de s'y plonger, certains y trouvent la même magie, d'autres se demandent pourquoi on leur a fait perdre leur temps. Voir expriment leur déception en termes si crus qu'on les trouve franchement blessants. A tous cela nous est arrivé.

Il y a une quantité invraisemblable de choses que je sais que j'idéalise. Un bon paquet d'opéras, tout Tolkien, mon boulot précédent et un tas d'autres trucs. Mais il n'y a sans doute rien où cela va aussi loin que mon petit village d'été en Haute-Savoie, que ses montagnes, et plus que tout le reste que ses alpages.

Rien de tel pour me le rappeler que ce petit livre à l'écriture à l'écriture linéaire et totalement déstructuré, sorte de collection d'anecdotes racontant un été, de l'emménagement, dans l'alpage suisse près du pic Sezner, en Suisse grisonne. Oui, je sais ! En vrai, un alpage c'est bien quand on y reste une nuit ou deux ; quand la pluie ne confine pas tout le monde dans dix mètres carrés, quand le soleil brille, quand les bêtes ne sont pas malades ou blessés ! Oui je sais, dans un alpage il n'y a pas de douche, et des WC de campagnes !

Merci de me le rappeler, petit livre. Je sais tout cela. Et je les aime quand même.
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