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Critique de Bouldegom


Nous sommes en 1852. Katharine Tulman, 17 ans, vit à Londres chez sa tante Alice, sa tutrice. Tante Alice est veuve de George, frère de Simon, le père de Katharine, lui aussi décédé. Complètement dépendante de sa tante à qui elle sert de comptable, la jeune femme ne rêve que d’indépendance et attend impatiemment sa majorité pour pouvoir toucher sa rente sur la fortune familiale. Hors tante Alice lui apprend qu’elle doit se rendre de toute urgence chez son oncle Tulman, le frère de George et de Simon, car celui-ci dilapide leur fortune commune. Elle doit se rendre auprès de lui, au manoir de Darkwind, examiner ce qui s’y passe, et éventuellement le faire déclarer dément, avant que Robert, son fils et elle-même ne soient complètement ruinés. Inquiète pour son propre avenir, Katharine part pour le manoir, avec la ferme intention de remplir au plus vite sa mission.
Oui mais…Arrivée sur place, Katharine découvre « oncle Tully », un être aussi étrange qu’attachant, et tout son univers construit sur le domaine de Darkwind. Passionné de sciences et de mécanique, il fait vivre tout son domaine, où habitent entre autre 900 personnes, autour d’un atelier de fabrication de jouets. Le personnel du manoir et tous les gens qu’elle rencontre semblent tellement dévoués envers oncle Tully qu’elle accepte de remettre sa décision à plus tard, et décide de rester un mois sur le domaine, ce qui lui donnera le temps de faire connaissance avec les habitants.
La question sera donc désormais : quelle décision prendre ? Faire déclarer oncle Tully dément et anéantir le domaine, ou mentir et le laisser continuer son œuvre ?
Entrer dans l’histoire ne fut pas une évidence dès le départ ; il m’a fallu un bon nombre de pages pour adhérer vraiment. Pourtant l’intrigue est bien menée et l’histoire ne manque pas de rebondissements, mais les ficelles sont grosses et la narration manque de fluidité. Les personnages, eux, sont très attachants, et c’est sans doute pourquoi j’ai fini cette lecture avec un sentiment de sympathie. Et puis, comme pourrait conclure oncle Tully : « Tout est bien comme il faut ! »
Je remercie Babelio et les éditions Bayard pour cet agréable moment de lecture.
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