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Critique de mireille.lefustec


Livre autobiographique qui se lit en quelques heures, qui se relit pour mieux s'en imprégner, qui laisse perplexe et emporte dans un tourbillon de contrastes.
D'entrée Rossana énumère les nombreuses maladies graves, les accidents, le pire étant le coma éthylique, qui ne l'ont pas tué alors qu'un virus intestinal le vide à la veille de ses quatre-vingt deux ans.
Le voici, présenté par sa fille : "Mon père, un type cinglé, tout sauf fiable, sympathique, grand bonimenteur (la moitié de ses histoires étaient vraies, l'autre inventée pour le plaisir d'exagérer, ...). Mon frère Nic, ma mère et moi l'avons toujours estimé pour ce qu'il était : un être terriblement fragile, marginal, hyperémotif, allumé, parfois même carrément fou, et un inlassable ivrogne."
L'alcool a été la terrible consolatrice d'une radiation professionnelle. Et la cause d'accès de violence.
Ce livre ne se raconte pas; il faut le lire, se laisser séduire par cet homme aimé, haï, émouvant. Ingérable mais libre et fier de ses origines "terrone".

Les romans de Rossana Campo s'appuient sur son vécu de façon masquée. Là, elle a voulu écrire le réel, sans filtre, sans se dissimuler. Elle livre ses réflexions sur le sens de la vie, sur comment savoir où se trouve la réalité.
Elle confie : "Ce livre est l'histoire de moi enfant et de lui Renato, mon père. Un homme qui a été le meilleur et le pire qui pouvait m'arriver,réunis ensemble.
Avoir des parents difficiles, non conventionnels, un peu fous, est sûrement douloureux mais ouvre de nombreuses possibilités. "
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