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Critique de hove


Le roman se découpe en deux parties. La première évoque la mort de la mère de Meursault, le personnage principal ainsi que son enterrement auquel il assiste mais où il ne montre aucun signe de tristesse. On apprend à mieux y connaître Meursault de part ses habitudes, sa manière de vivre en toute simplicité, la relation qu'il entretien avec son amie, ses voisins. La rencontre avec l'un de ses voisins est d'ailleurs le tournant de l'histoire de Meursault jusque là bien paisible. Raymond l'entraîne dans une bagarre, contre un groupe d'arabes où figure le frère de la maîtresse de ce dernier avec qui il a des ennuis. Raymond est blessé et Meursault presque par hasard se retrouve une arme à la main et tire cinq balles dans le corps de l'arabe et le tue.
La deuxième partie du livre décrit le procès de Meursault et la situation de plus en plus pénible dans laquelle il se trouve. D'abord confiant il se rend vite compte que ses chance de sortir de prison s'amenuisent et il assiste à sa condamnation à mort en spectateur, sans pouvoir se défendre. On se rend compte que c'est son attitude à l'enterrement et sa façon d'être c'est-à-dire d'une grande honnêteté (il ne nie pas son meurtre, ne dis pas qu'il regrette son geste, refuse de dire à son amie qu'il l'aime mais veut bien se marier pour lui faire plaisir) que l'on reproche à cet être jugé insensible et donc dangereux. Meursault est étranger à la société car le mensonge ne fait pas parti de sa vie, c'est pour moi la clé de ce roman exceptionnel.
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