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Critique de karkarot


Après deux histoires: un tour du monde et un séjour au bout du monde, le portrait de son père, Olaf Candau livre un roman très critiqué ici.
Pourtant je ne l'ai pas trouvé si mal que ça, moi.
Alors oui, il y a une happy end, oui le schéma de l'histoire est un peu gros, mais bon sang, c'est un roman, une fiction, et des comme ça il n'y en a pas tant dans le paysage littéraire qu'on crache autant sur celui-ci.

Un homme perd son meilleur ami. Il disjoncte et fuit. Il fuit longtemps et loin. Jusqu'à l'Everest en fait. A pied principalement, sans donner de nouvelles, ou presque. Départ égoïste, férocement individualiste, cela permet à l'auteur de décrire des situations extrêmes, un périple fou, une guérison lente et à grand coup de défi à relever au péril de sa vie, de son intégrité, une situation paroxystique qui questionne chacun d'entre nous au plus profond de son être.
Comment réagirions-nous face à un choc intense ? Comment l'amoureux de nature, le passionné de montagne peut il supporter les morts proches de lui, de plus en plus proches, injustes et terribles ?

La réaction est ici énorme et violente, elle n'est ni excusée ni vraiment expliquée, elle est. Telle quelle.
Ce n'est pas un récit initiatique, ni un roman résilient à proprement parler, mais un espèce de livre à moitié halluciné qui heurte tout de même en plein coeur le lecteur. Moi en tous cas, même si en lisant les autres avis je me sens un peu seul. Tant pis, ce récit est entré en résonance avec moi et j'en suis ravi.
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